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Culture. Le cinéma, une fiche sur la feuille de route du directeur

Malgré un potentiel manifeste et un passé cinématographique substantiel résultant des grandes capacités dans l’art dramatique, le septième art à Mostaganem est passé par une longue période apathique pour de multiples raisons. Néanmoins, les cinéphiles et les nostalgiques du grand écran existent toujours. A ce titre, depuis son installation, Mr Mohamed Merouani, directeur de la culture et des arts, a fait sciemment un état des lieux du secteur dans la wilaya, mettant en avant les carences du domaine pour enfin établir une feuille de route. Une feuille de route qui allait lui permettre de promouvoir progressivement le septième art sur les écrans. Le Dr M.Merouani, ex-professeur d’Université et acteur dans les médias, tente intelligemment de redresser la barre de la culture et des arts avec le soutien des acteurs, en valorisant le potentiel traditionnel de la wilaya en l’occurrence l’art dramatique, la poésie, le cinéma et la peinture. Pour ce qui est du septième art, à Mostaganem, il existe des capacités en salles de projection de films notamment la salle  »Cheikh Hamada ». Une salle totalement rénovée, située au centre-ville, sert aujourd’hui à mettre en pratique le programme de relance du cinéma à Mostaganem. Cette stratégie d’impulser l’animation cinématographique a commencé d’abord par le rapprochement des amateurs du ciné-club. Evidemment, cet instrument est le premier à être valorisé car le directeur s’en est appuyé pour relancer le film à Mostaganem. C’est parfait puisqu’à Mostaganem, le ciné-club a toujours existé à travers les projections programmées pour un public de choix, particulièrement les étudiants et les lycéens. Le directeur a songé, par le truchement de cet outil, à encourager les échanges entre cinéphiles et développer une culture cinématographique à Mostaganem. Tous s’accordent à dire qu’une fois à la tête du domaine, le directeur de la culture a donné un bon départ pour un secteur longtemps agonisant. La salle  »Cheikh Hamada », en plus des activités de l’Association du ciné-club créée en avril 2021, a vu passer le fameux film  »Heliopolis » qui a marqué les esprits des amoureux du grand écran. Hier, ce fut la projection du film documentaire  »Cassaigne le camp de la mort » sur la torture, du cinéaste Mostefa Abderrahmane. Aujourd’hui, ce dernier retrouve ses marques par une activité qui semble avoir été enterrée. Le premier responsable de la culture a d’abord travaillé avec de la concertation pour pouvoir établir son tableau de bord. A l’issue des consultations, il a préconisé le lancement d’ateliers pédagogiques cinématographiques et en parallèle, une formation de jeunes pour la réalisation de courts métrages, en collaboration avec la Direction de l’éducation. Pour promouvoir le 7ème art à Mostaganem, M. Med Merouani prépare la signature prochaine avec le Centre National du Développement Cinématographique. Toute confiante qu’avec la prochaine réouverture de la salle  »Afrique », la vision managériale du directeur de la culture à Mostaganem se réanime doucement mais sûrement.

À propos Abdelmadjid-Lotfi

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