C’est devenu un rituel, à chaque début d’un nouvel an, une pénurie d’un produit de première nécessité fait sensation avec un effet boule de neige qui provoque non seulement une panique chez le consommateur mais aussi un sentiment de ras-le-bol. Le problème est, pour la énième fois, discuté par les consommateurs qui se voient obligés de se lever tôt, voire un peu plus pour dénicher un précieux sachet de lait subventionné. Pas plus qu’hier chez l’épicier, au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana, la pénurie a forcé les citoyens à rebrousser le chemin bredouilles, par voie de conséquence aller chercher ce sachet au-delà de la cité, sachant qu’il faut parcourir des kilomètres pour trouver le plus proche magasin. C’est le triste constat fait, durant ces premiers jours de ce nouvel an, et ce, en dépit des mesures prises par la direction de Commerce. De leur côté, certains commerçants se sont donnés à cœur joie de vendre le sachet à plus de 45 Da, entravant le règlement et les lois, dans le seul souci à savoir gagner plus de sous. Ce produit hautement consommé met le consommateur algérien, encore une fois, en otage étant donné que le lait emballé en carton coûte trois plus cher. En fait, hormis quelques échoppes qui se sont ravitaillés par des distributeurs venus de wilayas lointaines, à l’image de Saïda, le précieux lait en sachet, tant convoité en cette période, se fait vraiment désirer. Et pourtant, les responsables de la filiale ont, à maintes reprises, assuré le consommateur quant à la disponibilité de ce produit. Malheureusement, les faits sont là et le constat démontre amplement mieux que les déclarations des responsables ne sont, en fin de compte, que des promesses faites pour orner leur discours. Interrogés, les propriétaires des magasins d’épicerie relient ce que les distributeurs leur ont informé comme dépêche concernant cette rupture inattendue du lait en sachet. Enfin, il est utile de rappeler que les épiceries ne vendent qu’un sachet par personne afin de servir le maximum.
