Crise sanitaire, licenciements, respect de conventions collectives, scandale de la chlordécone… Cette grande marche a cristallisé de nombreux griefs exprimés depuis plusieurs mois en Guadeloupe. Entre 2000 et 3000 manifestants, selon les organisateurs, ont défilé samedi 6 mars dans les rues de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, à l’appel de 11 syndicats, pour protester notamment contre les licenciements annoncés par les entreprises à cause de la crise sanitaire. Masquées ou non, les manifestants ont défilé dans les rues pontoises, parfois au son des chachas (percussion caribéenne), pour exprimer leur colère. Crise sanitaire, licenciements, respect de conventions collectives, demande de titularisations, port du masque obligatoire pour les enfants à l’école dès 6 ans ou scandale de la chlordécone : cette grande marche a cristallisé de nombreux griefs exprimés depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois en Guadeloupe. «Des embauches pour tous!» pouvait-on ainsi lire, ou «sablyè en grève» en référence à une grève des agents des sablières de Guadeloupe qui dure depuis près de 4 mois. «Enfants en danger» ou «non à l’asphyxie» avaient de leur côté écrit des parents d’élèves opposés au port obligatoire du masque dès 6 ans, entré en vigueur lundi en Guadeloupe.
