Quand la crise du pouvoir d’achat fait bon ménage avec la « crise » pandémique. Au moment où le ton des consommateurs est aux contrariétés face aux flambées qui ont connu une recrudescence sans précédent comparée à celle du dernier ramadhan, le phénomène des intermédiaires et des relais de la distribution est à chaque fois pointé du doigt y compris par l’association de défense des consommateurs. Ce phénomène qui consiste aux reventes d’un même produit à de différents intermédiaires, pour qu’enfin il arrive au marché avec un prix exorbitant et hors de portée, mettant en difficulté le porte-monnaie maigre du citoyen lambda, cible des pratiques spéculatives depuis voilà janvier dernier, sans que des mesures adéquates ou des « mécanismes » existants capables de réguler le marché ne voient effectivement leur efficacité sur le terrain, le citoyen, cet éternel dindon de la farce qui constate impuissant les hausses des prix des produits agricoles et des viandes dans les marchés sans réaction des pouvoirs publics ni des responsables de répression des fraudes et des pratiques illicites, réalise à ses dépens que les spéculations qui mettent à plat l’économie est en proie d’être un phénomène « banalisé » au su et vu de tout le monde malgré les assurances optimistes. Le citoyen est à un point de non retour face à la « crise » endémique du pouvoir d’achat. Il n’a d’ailleurs d’yeux que pour son couffin du jour. Rien de plus n’est en mesure de l’accaparer outre mesure s’il ne se sent pas capable de nourrir sa famille, ses enfants encore moins de payer son loyer. La crise des acheteurs qui semble faire le bonheur des spéculateurs est en train de virer à une vraie hantise devant plusieurs scénarios, vu l’effondrement du pouvoir d’achat sans augmentation des salaires, a atteint un point culminant.
