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Covid-19 à Saïda. Les ravages de la rumeur

Cela devient de plus en plus pénible de suivre ce qui se passe autour de cette crise pandémique. Alors que le téléphone arabe va bon train dans la ville de Saida qui compte ses morts, on parle de personnes emportées par le coronavirus, d’autres par mort naturelle… qui sait ? Et les ragots-ravageurs, pire que la Covid 19, continuent leur bonhomme de chemin. Et là, nous avons constaté que les responsables à tous les niveaux, où qu’ils soient, préfèrent garder le silence. Dans une ville où l’information officielle est absente laissant la voie libre à tous les potins, Dame Rumeur à la partie si belle qu’elle s’accroche avec une telle force que personne ne pourra démentir et le citoyen Saidi a tendance à croire plus l’officieux que l’officiel. Les observateurs les mieux avertis sont lassés de trier entre la source sûre et celle qui reste sans suite. Alors on spécule ! Certains correspondants de presse et même quelques élus tétanisés par les dures réalités du terrain, s’en donnent à cœur joie… Faute de communication, il est vain de vouloir analyser tout ce qu’on entend ici et là. L’intox et la désinformation tiennent la vedette à Saïda. Il serait plus judicieux à ces propagandistes qui activent sur les réseaux sociaux de s’occuper de choses sérieuses au lieu de semer le trouble dans les esprits des citoyens déjà fragilisés par la crise pandémique… Et les responsables doivent comprendre que la rumeur continuera toujours à empoisonner l’existence de la population pendant aussi longtemps que l’Information sûre ne sera pas communiquée en temps utile. La rumeur qui a la vie dure dans la ville de Saida fait bouillir le sang dans les artères – augmentant ainsi le rythme cardiaque qui (c’est comme ça) fait trépider la rue et elle régule le mouvement de la foule- elle scrute la durée et l’espace et nous entendons chaque jour que Dieu fait les rugissements des tigres… en papier ! A croire que Saida est devenue la forêt de Borneo…Communiquez officiellement Messieurs et c’est dans les périodes les plus « chaudes » que la personnalité du Responsable se forge et aussi pour mettre un frein à tous ces lanceurs de bobards. Disons qu’à Saïda et probablement dans d’autres villes du pays la rue étouffe sans la rumeur. Alors faudrait-il aussi penser à trouver de L’OXYGENE POUR LA RUE?

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