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Corruption, blanchiment d’argent, crime organisé et cybercriminalité. L’Etat veut sévir

Au courant de cette année, il sera procédé à la mise en place du conseil national de la justice. Aïmene Benderrahmane a, devant les élus de l’Assemblée, mis l’action sur la poursuite inconditionnelle de la lutte anti-corruption par le renforcement des mécanismes de contrôle entre autres la cour des comptes. Une lutte implacable sera accordée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le crime organisé et la cybercriminalité. Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué lundi à Alger que le Plan d’action du Gouvernement sera concrétisé par l’adoption de « feuilles de route » sectorielles élaborées par chaque département ministériel, ajoutant qu’un « mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre » sera mis en place. Les parlementaires que nous avons rencontrés en marge de cette plénière, avaient affiché un désintérêt particulier à cette intervention du premier ministre, surtout concernant notre question sur les mécanismes à mettre en place concernant le contrôle et la réhabilitation du rôle de la Cour des comptes. Cette attitude, somme toute surprenante et choquante à la fois, nous a quelque peu surpris devant cet état de fait, que ces nouveaux députés nés de la dernière législative du 20 juin dernier, avaient affiché de l’indifférence à ce que venait de dire, Aïmene Benabderrahmane, devant les Présents de cette Assemblée, par se contenter de nous répondre, comme pour essuyer leurs échecs et leurs erreurs, que 05 projets de lois relatifs au secteur de la justice seront présentés, incessamment, devant cette Assemblée. Les nouveaux élus ont, par contre, excellé dans leur sujet favori que sont les relations bilatérales algéro-marocaines et leur rupture, qu’ils ne cessaient de fredonner à qui osent les interviewer ou les aborder dans l’hémicycle. Signalons que les transfuges ont commencé bel et bien leurs scénarii et déjà plusieurs militants du FLN ont rejoint le parti El Moustakbal, pendant que d’ex députés du RND, sont revenus pour la circonstance en tant qu’indépendants et comptent désormais jouer leur carte de l’opposition et se préparent à l’offensive. Tel qu’annoncé dans nos précédentes éditions, le premier ministre s’est présenté, hier, accompagné de son staff gouvernemental, devant les élus de la nouvelle institution, une des dernières législatives anticipées du mois de juin dernier qui a vu le triomphe du plus vieux parti, le FLN, et l’entrée en force des indépendants. Aymen Bénabderrahman a été bref et catégorique, hier, lors de la présentation de sa feuille de route par axer, essentiellement, cette intervention sur les grands chantiers sur lesquels s’articulera, désormais, sa politique. D’emblée, il situera les priorités dans son plan d’action par la prise en charge du volet social et la dimension humaine. Ensuite, l’intervenant a surtout axé sa prestation, devant les présents, sur la conjoncture et la crise multidimensionnelle qui a bouleversé le pays et qui est la résultante de la crise sanitaire désastreuse pour notre économie, en particulier et pour le pays en général dans ses multiples dimensions. Dans le cadre de la poursuite de la lutte anticorruption, l’intervenant a mis en avant la reconsidération des mécanismes de contrôle par reconsidérer le rôle de la cour des comptes. Le premier ministre s’étalera dans un temps record sur la situation économico-sociale du pays par insister sur des secteurs clefs, telle la santé, surtout en cette crise sanitaire. Côté Economie, il a plaidé en faveur de l’indépendance des hydrocarbures, de la fiscalité et surtout de la fiscalité locale pour permettre à la collectivité locale le financement des projets. Il a notamment axé sa prestation sur le renforcement de la gestion de la collectivité locale, de l’investissement, de l’?nergie, de la politique minière, entre autres. Le premier ministre a aussi évoqué le rôle des pouvoirs publics dans la moralisation de la vie publique. Les interventions se poursuivent aujourd’hui sur ce plan d’Action avant la réponse, jeudi prochain, du premier ministre sur leurs interrogations.

À propos NADIRA FOUDAD

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