Corniche Oranaise. «Une saison estivale à mettre aux oubliettes»

L’accès aux plages d’Oran est-il vraiment gratuit? Selon des estivants, la mafia des plages et des parkings reviennent comme chaque début de saison estivale, parkings payants, des espaces publics privatisés, expulsion des plages publiques pour les personnes refusant de payer; tout le monde dénonce la mafia des plages installée sur le littoral. Comment peut-on promouvoir le tourisme local si les responsables et les élus des communes n’interviennent pas? Au moment où d’autres régions comme Mostaganem développe un nouvel esprit pour attirer le maximum d’estivants et de touristes. Une nouvelle saison estivale ratée et à mettre aux oubliettes du côté de la corniche Oranaise. Tout simplement tout est déficit et négation, comme les précédentes saisons, ce paradis terrestre n’a pas attiré les nombreux touristes d’autrefois, elle a été boudée tout simplement, en raison de la fuite en avant de certains responsables et élus des communes côtières devant les problèmes aux quotidiens, d’un côté et de l’autre le manque de civisme de certains vacanciers. A commencer par la situation de l’hygiène du milieu. Cela concerne pratiquement toutes les plages ouvertes à la baignade. Elles sont dans un état outrageant d’insalubrité. Le constat est acerbe et déshonorant, les lieux ressemblent beaucoup plus à des décharges sauvages. Les plages sont jonchées de toutes sortes de détritus, débris de verre, tessons de bouteilles, boîtes de conserves, couches bébés, sachets en plastique. En réalité, l’impression de laisser-aller et de l’abandon se dégage dès que le vacancier accède à la plage, qui se trouve bel et bien dans un état hideux et désolant à la fois. Les rares baigneurs rencontrés s’interrogent sur l’absence totale des autorités de ces villes côtières où l’on signale également des bagarres et des rackets organisés par des pseudos parkingueurs. Malgré la gratuité de l’accès, la mafia des plages est toujours présente. Ils essayent à tout prix de te faire payer un parasol à 800 ou même 1.000 dinars, ou même le parking à 200 dinars et plus dans certains endroits. Ce commerce illégal a irrité les estivants qui se plaignent des prix qui leur sont imposés dans une impunité totale, pour revenir sur les parkingueurs, qui embusquent les automobilistes. Une famille nous a déclaré que «si tu ne payes pas la somme demandée, on te menace». Ce qui est grave. Alors que normalement le parking appartient à l’Etat, ce n’est pas un endroit privé.