La Chine vient de réaffirmer son soutien et son approbation à l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS sur sa demande lors de la visite qu’effectua le premier magistrat du pays en Chine. La Chine, membre du groupe des Brics, accueille favorablement la demande de l’Algérie et «soutient ses efforts pour atteindre cet objectif». C’est ce qui a été mentionné dans la déclaration commune algéro-chinoise rendue publique, avant-hier mardi. Dans la déclaration commune algéro-chinoise, il a été mentionné que «la Chine accueille favorablement la volonté de l’Algérie d’adhérer au groupe des BRICS et soutient ses efforts pour atteindre cet objectif» (…) «la partie algérienne a une nouvelle fois informé la Chine des démarches entreprises pour demander l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS, et des motivations de cette démarche, notamment les transformations fondamentales que connaît l’économie algérienne et ses aspirations à suivre le rythme des évolutions actuelles de l’économie mondiale. La partie chinoise a accueilli favorablement la volonté de l’Algérie de rejoindre ce groupe et soutient ses efforts pour atteindre cet objectif», indique-t-on dans cette déclaration commune publiée sur le site de la Présidence de la République. Enfin, la partie algérienne a salué la position de la Chine à cet égard et son intention d’accompagner l’Algérie dans toutes les étapes de la mise en œuvre de ce projet conclut la déclaration finale. Dans un entretien accordé à TSA, le professeur en économie Brahim Guendouzi explique ce que l’Algérie doit faire pour obtenir une adhésion au groupe des Brics. Il revient aussi sur l’inflation, le modèle économique chinois et l’Algérie ainsi que la faiblesse des crédits accordés à l’économie. Si au départ le groupe Brics à sa création en 2001, reposait sur l’idée de l’émergence économique du fait des forts taux de croissance qui caractérisaient les pays le composant, comparativement à ceux du G7, aujourd’hui, c’est beaucoup plus la gouvernance économique mondiale et la question du système unipolaire actuel, qui ressortent comme préoccupation et sont susceptibles de donner lieu à des évolutions majeures durant les années à venir. C’est de ce point de vue, que l’Algérie s’est portée candidate pour intégrer les Brics, avec d’autres pays candidats aussi, qui ont cette perception des relations internationales, comme l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Indonésie, ou encore l’Égypte. Évidemment, la question économique ne saurait être mise de côté, elle sera toujours le ciment qui lie les cinq pays du groupe, précise-t-il. L’Algérie qui a demandé officiellement son adhésion aux Brics est dans l’obligation d’adopter un programme économique des plus ambitieux, lui permettant de se hisser dans un temps record aux exigences de cette adhésion. La question qui se pose alors, avec quels moyens? Aussi, le moment est opportun de mettre en œuvre un dispositif rigoureux de lutte contre l’inflation en recourant à différents instruments de type monétaire mais également non monétaire afin de prévenir la spirale inflationniste préjudiciable pour tout le monde. Les chefs d’entreprises se plaignent de la lourdeur bureaucratique et des lenteurs dans l’acte d’investir et la Banque d’Algérie a sommé les banques d’accorder plus de crédits à l’économie. Dans cet entretien, le professeur en économie Brahim Guendouzi explique ce que l’Algérie doit faire pour obtenir une adhésion au groupe des Brics. Il revient aussi sur l’inflation, le modèle économique chinois et l’Algérie ainsi que la faiblesse des crédits accordés à l’économie. L’Algérie est candidate pour intégrer les Brics mais la taille de son économie est relativement petite par rapport aux pays qui composent ce groupe. Que faut-il faire pour augmenter le PIB pour se rapprocher des critères du groupe des Brics? Si au départ le groupe Brics à sa création en 2001 reposait sur l’idée de l’émergence économique du fait des forts taux de croissance qui caractérisaient les pays le composant, comparativement à ceux du G7, aujourd’hui, c’est beaucoup plus la gouvernance économique mondiale et la question du système unipolaire actuel, qui ressortent comme préoccupation et sont susceptibles de donner lieu à des évolutions majeures durant les années à venir. C’est de ce point de vue, que l’Algérie s’est portée candidate pour intégrer les Brics, avec d’autres pays candidats aussi, qui ont cette perception des relations internationales, comme l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Indonésie, ou encore l’Égypte. Évidemment, la question économique ne saurait être mise de côté, elle sera toujours le ciment qui lie les cinq pays du groupe. Aussi, l’Algérie qui a demandé officiellement son adhésion aux Brics est dans l’obligation d’adopter un programme économique des plus ambitieux, lui permettant de se hisser dans un temps record aux exigences de cette adhésion. La question qui se pose alors, avec quels moyens? L’entreprise, créatrice de richesses, doit être au centre des préoccupations, sinon comment le PIB va-t-il augmenter? Ajouté à cela, le secteur informel comme appendice de l’économie nationale, reste un indicateur relatif du sens de l’évolution imprégné au système économique national. Les prévisions de croissance de l’économie algérienne établies par le FMI et la Banque mondiale restent modestes de l’ordre de 2 à 3%, la commande publique, source de croissance économique, à partir du financement de la fiscalité pétrolière, ne mène qu’à des taux de croissance faibles, comme ceux obtenus depuis une vingtaine d’années. Des sources de croissance existent comme l’agriculture, le secteur minier et la pétrochimie. Elles sont susceptibles de redonner à l’économie algérienne une croissance vigoureuse. La modification de textes juridiques comme la loi relative à l’investissement, la loi monétaire et bancaire ou encore la loi sur la passation des marchés publics, apportent de la transparence, de la célérité dans les procédures et des garanties, pour faire en sorte que les investisseurs tant nationaux qu’étrangers soient convaincus et donc s’engagent dans le processus entrepreneurial en Algérie. L’expert rappelle l’excellence des relations commerciales de l’Algérie avec les cinq pays du groupe Brics. Les principaux atouts sont les ressources minérales dans le vaste domaine minier du pays, le haut potentiel énergétique tant fossile que renouvelable ou encore les perspectives du développement agricole. Il y a également le positionnement géographique de l’Algérie qui représente un avantage de premier ordre. Des handicaps existent aussi comme le déficit en gouvernance économique ainsi que la faiblesse de l’intégration du tissu économique national. La demande d’adhésion de l’Algérie au groupe des Brics a suscité de l’intérêt et deux pays membres l’on déjà fait savoir publiquement en l’occurrence la Chine et la Russie conclut l’expert dans cet entretien accordé à TSA.
