Conférence de presse du président du CNPC. Plaidoyer pour la réussite du plan de relance économique

La CNPC se félicite de la prise en considération de beaucoup de ses propositions, entérinées dans un document et transmises en Mars dernier à la présidence de la République. La confédération nationale du Patronat Citoyen ne veut ni plus ni moins qu’ être un partenaire incontournable avec les pouvoirs publics pour la création d’un consensus pour faire redémarrer la machine économique. Voilà ce qui ressort de la conférence de presse tenue, hier, au siège de l’ex FCE à Alger par le président de la CNPC. Sami Agli s’est félicité de l’alternative du premier magistrat du pays celle de booster notre économie qui, selon l’orateur, puisque l’année 2019 a été une année de crise émaillée par la crise sanitaire du covid 19 qui a engendré une crise multidimensionnelle, ce qui a porté un coup fatal à notre économie et partant notre Industrie. Selon l’intervenant à cette conférence de presse, la CNPC interpelle les pouvoirs publics pour la réussite du plan de relance de notre économie, avec comme propositions la mise en place de mesures urgentes et par appréhender des questions réalistes concernant l’avenir de l’entreprise algérienne, surtout les TPE et les PME. Il faut dire que les PME, selon ses propos, ont traversé des situations pour le moins dramatiques et n’ont pas su se mettre au diapason, précise-t-il. Les conséquences de la crise sanitaire et la crise multidimensionnelle ont ouvert grandes les portes à l’informel qui a su trouver un nid de prédilection dans l’économie algérienne, balayant toute velléité d’investissement, rétorque Sami Agli, par préciser que plus de 90 milliards de dollars, selon la version officielle, se sont évaporés dans l’informel ce qui se rapproche du chiffre formulé par la CNPC et qui était approximativement de 60 milliards, ce qui représente une masse monétaire générale qui circule dans l’informel. Ce volet s’est taillé la part du lion dans cette intervention, puisque la CNPC avait interpellé les pouvoirs publics sur une amnistie générale de l’informel. Les pouvoirs publics veulent sa structuration pour apporter un bond qualitatif à notre économie. La Confédération souhaite et interpelle les pouvoirs publics à trouver, à court terme, une solution définitive à cette problématique de l’informel pour, dit-il, stopper les dégâts qui freinent l’évolution et le développement de l’économie. Sami Agli se félicite de la prise en compte des 62 propositions formulées en Mars dernier et adressées à la présidence qui axe essentiellement sur plusieurs axes fondamentaux dont le volet informel. La loi de Finances 2022 est salutaire dans la mesure où elle prend en considération le pouvoir d’achat des Algériens, car selon ses propos, aucune économie de par le monde ne peut être costaud sans ce pouvoir d’achat. La justice sociale, dit-il, doit être prise en compte pour éviter les inégalités et les déperditions même s’il s’interroge sur le pourquoi des subventions surtout concernant certains secteurs tels le trésor, le budget, grosses entreprises, personnes aisées, entre autres. La bureaucratie doit, notamment, selon le président de la confédération, être bannie de nos administrations pour encadrer d’une manière efficace notre économie. L’investissement revient tel un leitmotiv et la confédération plaide pour la révision des lois dans ce sens par exhorter à plus d’implication dans ce processus par les nationaux ou internationaux. Sami Agli énumère une série de recommandations qui constituent des leviers de création de richesse et compte se restructurer à travers son implantation à travers le territoire nationale par partir à l’assaut du secteur du tourisme dont il compte investir, se gardant toutefois d’énumérer ses projets, le bâtiment et les Start UP.