Suite à l’utilisation de l’occupant marocain de la propagande médiatique et des réseaux sociaux pour « déformer la lutte du peuple sahraoui, les liens fraternels et les relations d’amitié et de solidarité liant ce peuple avec les autres peuples solidaires, notamment les voix libres qui défendent la légitimité internationale et les droits de l’homme, car cette propagande malintentionnée utilise plusieurs méthodes pour falsifier les positions et colporter des récits loin de la réalité sur le terrain, pour transformer les échecs en victoires et camoufler les pertes subies sur les fronts militaire, diplomatique, médiatique et des droits de l’homme dont la dernière en date, la résolution du conseil africain de sécurité et de la paix du 9 mars dernier, selon les dernières déclarations de Moulay Mohamed. En réponse à ces propagandes et aux derniers développements survenus sur la scène politique concernant le conflit sahraoui et la position de deux belligérants, la RASD vient, via cette conférence de presse, hier, au siège de l’Ambassade à Alger et animée par le ministre des affaires étrangères sahraoui, celui-ci est revenu sur les derniers développements, événements prévalant dans la région de Karakat depuis le 13 Novembre dernier après violation du cessez-le-feu par le Makhzen. Ceci s’est soldé par la politique expansionniste, les exactions commises contre le peuple sahraoui et les différentes arrestations des militants sahraouis. Mohamed Salek Oueld Salek, accompagné de l’ambassadeur Sahraoui à Alger, a fait une rétrospective de ce conflit qui perdure depuis 30 ans par un constat sans complaisance de la situation depuis la violation par le Maroc du cessez-le-feu et ce au vu et au su de l’opinion internationale dont il fustige son actuelle position, surtout celle des envoyés spéciaux de l’ONU dans la région qui, selon l’orateur, n’auraient pas réagi alors que leur mission est l’organisation du Référendum pour l’Auto détermination du peuple sahraoui. Cette solution gérée et dirigée par l’ONU dans le cadre de l’Autodétermination du peuple sahraoui qui reste la dernière colonie dans le continent africain, se heurte depuis 30 au black – out marocain qui refuse ce processus mais qui par contre a opté pour le processus d’Autonomie rejeté énergiquement par le Polisario, la RASD et le peuple sahraoui. La République Sahraouie et les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené, vendredi et samedi de nouvelles attaques visant les positions des forces d’occupation marocaines le long du mur de sable, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale. Cependant, les unités de l’armée sahraouie continuent de bombarder les positions des forces d’occupation dans la région d’Achrak Laghrab relevant du secteur Guetla pour se défendre contre l’ennemi alors que le Polisario a toujours plaidé pour une solution pacifiste pour le règlement de ce conflit entre deux pays arabes, voisins et parvenant tous les deux au Maghreb arabe, à l’Union Arabe et aussi l’Union africaine. Le ministre des affaires étrangères sahraoui est resté catégorique,hier,lors de cette conférence de presse tenue au siège de l’Ambassade à Alger où il a réitéré la ferme position de son pays par fustiger la tergiversation marocaine et ses alliés par déclarer officiellement que » nous ne pouvons plus accepter le délai et l’urgence serait de travailler conjointement avec l’ONU pour arriver à instaurer le Referendum d’Auto destination du peuple sahraoui ». Pour l’heure, Mohamed Oueld Salek Et Taleb Ali ambassadeur de la RASD ont interpellé l’opinion internationale et les amis de la RASD que sont les 88 pays acquis à sa cause au refus du veto français et les manœuvres françaises dans la région marocaine qui bloque de par sa complicité la tenue du Referendum, qui est un droit inaliénable du peuple sahraoui. Les revendications de la RASD, outre le Référendum, doivent impliquer aussi sa représentation au sein de l’ONU qu’elle revendique pour assister aussi l’ONU dans ses efforts pour le règlement définitif de ce conflit qui perdure depuis 30 ans par l’instauration de la paix conformément à la charte de l’institution onusienne et celle de la cour de la justice internationale. La République sahraoui adhère et se dit prête à collaborer avec l’Union africaine. Le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine (UA), Adeoye Bankole, vient de plaider pour que l’organisation africaine « joue un rôle plus important et plus actif » pour instaurer une paix durable dans le continent par préciser qu’ils avaient convenu de « la nécessité d’un règlement pacifique aux conflits et à la sécurité régionale pour faire taire les armes ». Le CPS africain, signalons-, a récemment demandé au Maroc et à la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de s’engager dans des pourparlers directs et sans conditions préalables, conformément à l’article 4 de l’Acte constitutif de l’UA et aux dispositions pertinentes du Protocole relatif au CPS. Celui-ci a souligné la nécessité d’une cessation immédiate des hostilités et d’engager un dialogue, en créant un environnement propice à la conduite de négociations entre la République sahraouie et le Royaume du Maroc, dans sa déclaration finale adoptée, concernant la réunion sur le Sahara occidental tenue le 9 mars dernier, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre du point numéro 15 de la décision de la 14e session extraordinaire de l’UA autour du thème « Faire taire les armes ». Le Conseil a demandé à la Commission de l’UA de prendre d’urgence les mesures nécessaires pour la réouverture du Bureau de l’UA à Laayoune au Sahara occidental occupé, afin de permettre à l’Union africaine de réactiver son rôle dans la recherche d’une solution politique à ce conflit de longue date.
