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Commercialisation illégale de boissons alcoolisées. Traque des bootlegers des temps modernes

La wilaya de Saida contrairement a d’autres wilayas avoisinantes continue de vivre une période d’anachronisme en matiere de l’application de la loi relative à la prohibition de boissons alcoolisées. Un commerce qui rapporte gros, faut-il le dire. Il ne se passe pas un jour sans que les services de la police ou ceux de la Gendarmerie nationale nous annnonce la saisie de boissons alcoolisées, les deux dernieres en date furent celle de la BRI ou agissant sur informaton, a mis la main sur 700 spiritueux dissimulés à l’interieur d’un appartement à Hai Mejdoub, tandis que la seconde fut l’oeuvre des Soldats verts qui ont saisi une quantité de 900 bouteilles cachées à bord d’un vehicule. Cette derniere marchandise a été interceptée sur la RN 92. Alors que doit-on dire de ce paradoxe de taille qui fait chaque jour que Dieu fait des vendeurs clandestins de boissons alcoolisées? A défaut d’un boom economique, SAIDA vit un éthylique des plus exceptionnels. Aussi paradoxal que cela puisse paraître cette mesure d’interdiction aurait fait pour certains bien pensants beaucoup de mal que bien mais elle n’aura certainement pas empêche la pratique de la Contrebande qui s’est insidieusement installée et developpée. En somme, à Saida, malgre les nombreuses saisies et les arrestations des individus-bootlegers des temps modernes, ça baigne dans une « flotte » énivrante et cette defaillance a « lié » les mains de tous les walis qui se sont succédés à la téte de la wilaya depuis l’époque de l’ex-wali Rachid Merazi et l’ex-moufadh Louai Mahmoud (Allah Yarhamhoum). Alors laissons le temps au temps repondent les adeptes de BACCHUS… En attendant, l’intelligentsia locale et les désoeuvrés se livrent une partie de cache-cache ou Saida doit être notée «VIN» sur 20. Aucune deliberation officielle n’est pourtant venue officiellement interdire la vente ou la consommation de l’alcool et la désapprobation de certains qui affichent encore des relents de conservatisme deplacés ne peut constituer une Loi. Il faut dire que le terme « Loisirs » ayant depuis longtemps disparu du Vocabulaire Saidi – certains se tournent vers la seule distraction encore disponible: La boisson mais à quel prix? «A qui le tour», comme disait Jacques Brel.

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