Savez-vous pourquoi il existe ça et là à travers la commune, chef-lieu des problèmes en tous genres qui enveniment le quotidien des citoyens ? Tout simplement, il y a un dysfonctionnement dans la manière de manager la commune. Je vais vous raconter comment le maire de l’époque, avant l’indépendance, Monsieur Laugier, gérait le quotidien des citoyens. Le maire, en rentrant dans son bureau, trouve placées deux feuilles rédigées par son secrétaire. La première feuille et une seule, contient un condensé de la revue de la presse nationale et internationale et éventuellement des écrits visant les évènements ou des faits divers qui se sont déroulés la veille dans la commune. La deuxième feuille recense tous les petits et les gros problèmes qu’a connus la commune la veille, il y a d’abord le rapport du garde champêtre qui signale tantôt une fuite d’eau dans telle rue, les lieux des lampes des éclairages publics grillés, des incendies mineurs, des incidents divers des accidents domestiques ou de voitures, des ordures non évacués dans les délais, des fils électriques coupés par le vent, des faits divers etc… Les BRQ de la police, de la gendarmerie et les territoriaux militaires relatent d’autres éléments, comme par exemple le nombre des étalages de linges sur les balcons à des horaires indus et verbalisées, des rues auxquelles il faut de l’éclairage public pour plus de sécurité. La communication bien orientée et bien maîtrisée permet au staff de préparer et conduire les actions efficacement ciblées. Aussitôt que le maire prend connaissance des deux documents, il organise comme chaque matin un briefing avec ses adjoints- maire pour les informer, il leur confie des tâches selon leur secteur respectif. En fin de journée, il réunit à nouveau son staff pour un briefing d’évaluation. C’est cette façon de gérer la commune dans la diligence et dans la performance des opérations qui sont menées avec maîtrise et compétence des agents communaux. Or chez nous, il n’existe pas la culture de l’évaluation des objectifs. On s’inquiète peu ou prou si le travail est bien fait ou pas. La conjoncture ayant changé, je ne cesse de demander de faire un diagnostic de tous les points noirs, avec l’aide des deux ligues de quartiers car ce sont des auxiliaires précieux en principe incontournable dans le management communal. C’est les yeux de l’APC. Avec cette manière de procéder l’APC aura tissé une sorte de toile d’araignées sur les quartiers et par conséquent sur le cadre de vie de ses concitoyens pour agir avec célérité en leur évitant des désagréments à l’instar de ce qui est dénoncé avec la même ritournelle.

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