Clôture des Journées de l’Entreprenariat au CIC. Le président de la République demande l’organisation des Assises

«J’ai suivi de plus près ce dossier qu’est la production pharmaceutique depuis le début, raison pour laquelle j’ai veillé, personnellement, à la création d’un ministère de l’Industrie Pharmaceutique », a entonné le président Tebboune, avant de poursuivre: « Il est impératif d’aller vers l’organisation des Assises de l’Entreprenariat ». Il était accompagné de son nouveau Premier ministre, fraîchement installé dans ses nouvelles prérogatives et du président du Conseil du Renouveau Économique Algérien et de différents opérateurs économiques, pour s’enquérir de visu sur les potentialités exposées par les investisseurs nationaux au CIC à Alger, à l’issue de la tenue des Journées sur l’Entreprenariat qui ont été clôturées, jeudi dernier, par des perspectives de Renouveau Economico-Financier. Abondant dans le même sens que le chef de l’État, le président du CREA a insisté sur le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie, en rassurant que celle-ci est inscrite dans l’œil du cyclone de l’organisme qu’il gère. Selon ses propos tenus lors de cette séance de clôture, le secteur de l’industrie pharmaceutique connait, lui aussi, « un progrès remarquable, notamment après la crise sanitaire induite par la Covid-19 et les efforts incessants déployés qui permettront, à l’horizon 2025, de couvrir un taux considérable de la demande locale, notamment en matière de traitement anti-cancer ». Kamel Moula, président du CREA, a exhorté les opérateurs économiques nationaux et internationaux à plus d’implication dans le processus de développement à travers les différents secteurs économiques stratégiques pour donner un nouveau souffle et une nouvelle dynamique d’entreprenariat pour pomper notre économie appelée à plus de pragmatisme et d’ancrage. Il a plaidé en faveur de l’unification de notre économie qui doit faire face aux 03 défis lesquels défis permettront à l’Algérie, une meilleure évolution de notre production, plus orientée vers la qualité et l’exportation, a-t-il rétorqué. L’orateur en a profité pour encourager l’Entreprenariat que ce soit en Algérie ou chez la diaspora algérienne installée à l’étranger. Par ailleurs, Farouk Ramdhani a, en marge de cet événement, surtout focalisé sur la promotion touristique pour booster l’industrie touristique devant ce challenge mais surtout cette résistance à booster notre tourisme. Devant une forte assistance essentiellement les chefs d’entreprise, membres du Conseil du Renouveau Economique Algérien, le président Tebboune a entamé son allocution par faire une rétrospective de l’Économie et l’investissement en Algérie, marquée, pour rappel, par l’effondrement de l’économie nationale, à cause de la corruption où des milliards se sont évaporés dans des projets en gestation. Une économie suffisamment laminée par les pratiques de corruption et de mauvaise gestion, a-t-il insisté. Le président du Conseil du Renouveau Economique Algérien (CREA), Kamel Moula, a affirmé, jeudi dernier, lors de la clôture des Journées de l’Entreprenariat au CIC à Alger que l’engagement des entreprises économiques algériennes et des investisseurs privés visent, essentiellement, à contribuer davantage au soutien de la croissance économique nationale, soulignant l’importance des mesures prises par l’Etat pour lever les obstacles devant ces investisseurs. Dans une allocution prononcée lors de la rencontre du président Tebboune avec les opérateurs économiques nationaux et la diaspora, à la clôture des Journées de l’Entrepreneuriat, M.Moula a indiqué que l’économie algérienne dispose « de capacités, de moyens et de ressources qui l’habilitent à occuper une place de choix dans l’espace économique international » (…). L’opérateur économique algérien veille en permanence à investir dans les différents secteurs et excelle en matière d’innovation pour créer des richesses et des postes d’emploi ». Le principal objectif à atteindre est « de faire de l’Algérie un pays leader, économiquement fort et uni socialement », à travers l’exploitation des ressources naturelles et des énergies humaines innovantes, renchérit le premier responsable du CREA. Les entreprises algériennes « n’ont rien à envier à leurs homologues occidentales », grâce à leur dynamique d’investissement, leur esprit d’initiative ou encore leur recours à la modernité et à l’innovation, faisant part de « l’engagement des opérateurs économiques algériens, tous secteurs confondus, à contribuer au soutien de la croissance économique du pays et à assurer une production plus abondante, tout en développant les capacités d’exportation ». Parmi les entraves qui paralysent les investisseurs et partant le développement de notre économie, l’orateur a cité entre autres les entraves bureaucratiques jugeant primordial d’intensifier la coordination entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques ». L’orateur a mis en exergue ces 03 défis majeurs que sont la priorité accordée aux secteurs de l’énergie et de la santé et à la sécurité alimentaire pour l’avenir du pays, appelant à la création d' »un pôle national en mesure de développer la compétitivité du secteur agroalimentaire ». Il n’en demeure pas moins, conclut le rival du patronat de la CGEA, devant cette armada de patrons du privé et du secteur public au CIC à Alger que les chefs d’entreprise continuent à être confrontés à «la bureaucratie et à une résistance aux changements». Ce qui freine, de son point de vue, l’investissement et la production nationale (…) par suggérer de déterminer les points forts et les faiblesses de chaque secteur, en toute objectivité».