Après avoir chassé les vendeurs aux charrettes, qui faut-il l’avouer, assuraient un minimum de prestation pour une clientèle qui n’avait pas d’autres choix, en raison d’un manque flagrant de marché couvert, c’est le retour à la case départ pour les résidents du pôle urbain «Ahmed Zabana». En effet, hormis deux magasins de fruits et légumes, la cité manque cruellement de marché couvert permettant aussi bien aux résidents qu’aux vendeurs de trouver leur compte. En fait, il a été promis par les responsables locaux d’édifier un marché parisien juste à l’entrée de la cité sauf que les jours passent et rien de concret n’a été observé. D’ailleurs, les habitants et des centaines de commerçants attendent, depuis très longtemps, un marché couvert leur permettant de faire leurs emplettes sans embarras sauf que leur attente risque de s’éterniser tant que les autorités locales restent les bras croisés, sans se soucier des malheurs des résidents qui ne possèdent pas de véhicules leur permettant de se déplacer ailleurs pour faire des achats. Laissée à l’abandon, la placette destinée à abriter le marché parisien et à accueillir des marchands de fruits et légumes, de viandes et d’épices ainsi que des cafétérias et autres commerces, est toujours inoccupée. Cette solution devait constituer une véritable aubaine, non seulement pour créer de l’emploi, mais aussi et surtout pour juguler le fléau des marchands ambulants informels qui, souvent, détériorent le cadre de vie de la cité. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les habitants se demandent pourquoi un tel laxisme, étant donné que l’édification d’un marché est d’une importance majeure pour une population grandissante et ô combien salvatrice pour les prestations de proximité. Jusqu’à nos jours, les résidents se voient dans l’obligation de faire de longs déplacements pour se procurer de quoi manger. Un autre embarras en instance et non réglé par les autorités locales de Misserghine.
