Depuis des années, la circulation à Oran connaît des embouteillages monstres à longueur de journée. Le stationnement constitue aussi un problème épineux. En entrant dans la ville, l’automobiliste ne sait pas où garer son véhicule, il est contraint de faire plusieurs tours pour dénicher une place. Damné est celui qui, de par son travail ou à cause de quelques courses, se trouve obligé de se rendre dans les quartiers pour trouver une place. Quand cette situation devient quotidienne, elle tourne au calvaire dans la mesure où chaque jour, il faut chercher où garer sa voiture en toute sécurité, après avoir fait le tour des parkings archi-complets, l’automobiliste se résigne à profiter de la moindre brèche sur le bas côté du trottoir pour y garer son véhicule. Aujourd’hui, le déplacement des personnes et des véhicules constitue un problème majeur dans la ville d’Oran. Réduire l’intensité que vit cette cité est loin d’être une affaire simple, ce travail qui se rapporte à des enjeux urbains »réseau routier, circulation » et des actions d’approche liées aux déplacements (stationnement), révèle la situation d’un centre -ville complètement dépassé. Munis de bâtons, parfois dans des ruelles où le stationnement est interdit, ces pseudos gardiens, faute d’une réglementation, les tarifs sont fixés librement. Sur les boulevards très fréquentés, certains gardiens demandent jusqu’à 100 DA. Insultes, dégradation des véhicules, interdiction de stationner une prochaine fois… Ceux qui refusent de se plier au diktat essuient toutes sortes de vexations. Ils te demandent de payer même si tu ne descends pas de ta voiture. En effet, ils fonctionnent comme la mafia, tu ne payes pas pour qu’ils gardent ta voiture, tu payes pour avoir le droit d’être sur leur territoire. Depuis quand ce sont les hors la loi qui imposent leur loi dans le pays ?
