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Circulation et stationnement à Oran. Peut-on en finir avec l’anarchie?

Quand les communes posent une plaque de stationnement interdit, ou autre, c’est pour faciliter et réguler la circulation. Pourquoi l’automobiliste algérien ne respecte-t-il pas la loi ? Pourquoi ces derniers dans leur majorité trouvent un malin plaisir à transgresser le code de la route parfois au mépris de leur vie et de la vie des autres. Ce sont des  »bornes » maison, des briques de parpaing scellées au ciment qui font leur office, interdire le stationnement sur les trottoirs un stationnement interdit par toutes les réglementations à travers le monde, sans exception mais devenu  »autorisé » à Oran et dans tout le pays au détriment de la sécurité publique. C’est le monde à l’envers, les piétons sur les trottoirs sont parfois obligés de s’écarter quitte à descendre sur la chaussée. Le déplacement des personnes et des véhicules constitue aujourd’hui un problème majeur dans la ville d’Oran. Réduire l’intensité que vit cette cité est loin d’être une affaire simple. Ce travail qui se rapporte à des enjeux urbains (réseau routier, circulation) et des actions d’approche liées aux déplacements, révèle la situation d’une ville complètement dépassée ; circulation insupportable et réseau routier actuellement inapte à faire face au développement de la circulation routière. Répondre aux besoins du réseau routier actuel et satisfaire même les besoins des habitants, signifie organisation routière qui doit se référer aux logiques sociales et économiques, faciliter les mouvements de personnes, de biens et limiter les conséquences négatives de transport sur l’environnement. Le manque de places de stationnement dans la ville d’Oran est accru par les différentes activités commerciales qui se déroulent de jour, les propriétaires de commerces n’hésitent pas à réserver les places de stationnement aux différents livreurs. Dans les grandes villes du monde, la livraison de marchandises se fait de nuit, au moment où la circulation routière est à son plus bas niveau, idem pour la collecte des ordures. Les commissions de la circulation et transport de l’APW et l’APC sont appelés à revoir cette méthode de travail des livreurs et des collecteurs.

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