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Chronique ramadhanesque. Tristesse et morosité !

Triste décor que celui présenté en cette première semaine du mois sacré de Ramadhan, mois du Pardon, de l’Abstinence et de Piété. Une virée au centre-ville où pullulent les grossistes et le marché de fruits et légumes et vous constaterez de visu la folie qui s’est emparée de tous les commerçants, en affichant leurs prix qui dépassent tout entendement et s’il vous plait, avec ce grain d’arrogance envers le consommateur. Le souci premier de tout un chacun est de s’assurer la «Torta» et le sachet de lait qui détiennent, sans aucun doute, en ce début de Ramadhan, le record de la spéculation. D’où la question qui s’impose: « Où part le lait qui sort de L’usine Giplait » ? Profitant bien sûr d’une situation économique fragile et d’une crise sanitaire qui n’a pas encore livrée ses secrets d’où l’absence de l’Etat sur le terrain. Tous les produits de première nécessité font l’objet de spéculation de la part de ces commerçants véreux et sans scrupules. Devant cette situation, le citoyen reste figé et coincé. Il n’a d’autres alternatives que de se rabattre sur le marché informel. Aussi bien que tout le monde trompe tout le monde et tout le monde trouve son compte sauf une seule victime: le consommateur. Le spéculateur est telle cette bête immonde qui trouve son apparence dans un marché en désordre, faisant tout pour suggérer la pénurie qui va directement susciter le désarroi du citoyen, en créant cette psychose de cherté de produit. Devant cette absurdité de notre réalité quotidienne née de cette spéculation éhontée, se cache une réelle volonté de déstabilisation d’un marché national déjà ébranlé et puis c’est la maigre bourse qui se voit entraîner au péril. Aussi, des affaires juteuses et des sommes faramineuses sont faites par ces gens réfractaires sur le dos du pauvre citoyen. Et leur manoeuvre sordide reste favorisée par l’absence d’une résistance de la part des responsables concernés. Ne dit-on pas que c’est dans les périodes chaudes que la personnalité du responsable se forge. Sans se substituer à ces derniers, il est urgent de combattre ces terroristes d’une autre nature; il faut sévir, punir et frapper fort et au plus vite car le citoyen est en train de perdre patience et avant que la tension déjà électrique ne débouche sur des conséquences fâcheuses. Rendre à l’Etat sa puissance, c’est-à-dire faire respecter la Loi… rien que la Loi.

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