Le Centre Anti-Cancer (CAC) et l’hôpital de 60 lits d’Aïn-Merane qui tous deux ont été lancés en 2008, ne sont, jusqu’à présent, pas livrés et ça continue puisque les travaux au niveau de ces deux structures d’une extrême importance pour la santé des malades, sont à l’arrêt. Le CAC qui était prévu en tant que Centre Anti-Cancer, au vrai terme du mot, ne sera pas du tout un Centre Anti-Cancer car il a été détourné de sa vraie mission, à savoir traiter les cancers; il a été réduit à un simple centre de radiothérapie, ni plus ni moins et personne ne sait pourquoi ce Centre Anti-Cancer, initialement prévu pour les cancéreux de la wilaya de Chlef et les cancéreux des wilayas limitrophes, a connu cet inexplicable changement d’avis d’option et dire que ce CAC avait 18 mois pour être livré, cela fait aujourd’hui 13 ans et le manège continue. Cela d’un, de deux, il y a l’hôpital de 60 lits d’Aïn-Merane qui connaît lui aussi le même retard dans sa livraison, les travaux pour sa réalisation ayant débuté en 2008 comme le CAC, un hôpital dont 1,9 milliard de dinars ont été consommés et sa livraison est toujours renvoyée aux calendes grecques et les malades de la région d’Aïn-Merane se déplacent soit vers Mostaganem soit vers Relizane pour se soigner. La wilaya de Chlef, il ne faut pas le nier, est depuis 1980, en phase de construction, on n’en a pas encore fini avec le préfabriqué tant pour les chalets habités par des citoyens et tant pour les malades qui se soignent au niveau d’hôpitaux en préfabriqué tel celui d’Ouled Mohamed, celui de Sobha, celui de Ténès, celui de Chorfa et celui de Chettia, en somme, cinq hôpitaux en préfabriqué qui malgré leur durée de vie de 10 ans, sont toujours en usage, en dépit de leurs murs en placoplâtre qui s’effrite et leurs structures métalliques toutes disloquées. Aux hôpitaux, il y a lieu d’ajouter les dizaines de polycliniques en préfabriqué, implantées à travers plusieurs communes.
