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Célébration du 17 Octobre 1961 à Tissesmilt. Recueillement et mise en service du gaz naturel

Une cérémonie de recueillement a eu lieu, hier matin, au carré des martyrs d’Ain S’fa, lieu tristement célèbre pour avoir abrité les tortionnaires français, au cours des années 1958/1959 et où des dizaines de militants de la cause nationale y ont laissé leur vie et ce, à l’occasion de la célébration la Journée de l’Immigration, marquant la célébration du 17 octobre 1961 à Paris où des milliers d’Algériens, sortis pour manifester en faveur de l’indépendance nationale, ont été réprimés dans le sang. Une forte délégation, conduite par le premier magistrat de la wilaya, M.Abbes Badaoui, wali de Tissemsilt, en présence des autorités locales civiles et militaires ainsi que des membres de la famille révolutionnaire, notamment les secrétaires généraux des bureaux de wilaya des organisations de moudjahiddines, de fils de chahid, de moudjahidines, a assisté, dans la matinée, à la levée des couleurs nationales et au dépôt de gerbes de fleurs. Après cette cérémonie d’hommage, la délégation s’est rendue à l’université de Tissemsilt, pour visiter une exposition historique, toujours dans le cadre des activités commémoratives de la journée du 17 octobre 1961 et assister à une conférence sur le 17 octobre 1961 et à la vision d’un documentaire sur l’évènement du 17 octobre. Par ailleurs, un étudiant à l’Université de Tissemsilt a lu la lettre du président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, à l’occasion de la Journée nationale de l’immigration, marquant le 60e anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961. Par ailleurs, plusieurs activités se sont déroulées à travers la wilaya de Tissemsilt. Pour l’histoire, rappelons que le 17 octobre 1961 est une journée durant laquelle l’émigration algérienne avait subi les affres de la pire répression française policière. Elle a mis sous les projecteurs de l’opinion internationale le vrai système répressif développé à l’endroit d’un peuple qui revendiquait l’indépendance de son pays. En effet, les méthodes policières qui ont été sadiquement mises au point en Algérie, dans la villa «Susini » et autres officines de parachutistes, ont gagné la France dans les locaux de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et les commissariats de police. Perquisitions, arrestations arbitraires, tortures, devenaient, chaque soir, davantage de moyens de choix des autorités françaises dans leur tentative de briser la volonté inébranlable de l’émigration algérienne. Les arrestations devenues nombreuses, les autorités ont eu alors recours à l’implantation de camps de concentration dans un pays, la France, défenseur des Droits de l’Homme. Ces camps étaient semblables à ceux que les nazis avaient édifiés durant la deuxième guerre mondiale. Pire encore, le 5 octobre 1961, le gouvernement français avait instauré le couvre-feu pour les Algériens de la région parisienne. Pour dénoncer les mesures coercitives et arbitraires que pratiquait le gouvernement français à leur égard, les Algériens, travailleurs, étudiants, femmes, par dizaines de milliers, sont descendus dans les rues de Paris, de manière pacifique, sous l’égide du Front de libération nationale. Ils ne criaient que leur indignation contre les mesures d’exception à caractère racial, prises à leur égard par les autorités françaises, faut-il le rappeler. Elle se passait le 17 octobre 1961 à Paris. Alors la répression barbare ne s’est pas fait attendre. En effet, les policiers français, dirigés par le sinistre et sanguinaire Papon, au service d’ultras fascistes, avaient battu les pacifiques manifestants algériens désarmés, en employant des méthodes barbares. Les policiers et CRS avaient tiré à bout portant sur les manifestants, faisant des centaines de morts. D’autres manifestants ont été jetés vivants dans la Seine où ils sont morts noyés. Plus de 12.000 algériens ont été arrêtés, puis parqués dans le palais des sports et au stade Coubertin de Paris alors que plus de 1.000 autres blessés ont été brutalisés et entassés dans des conditions inhumaines. Ces sanglantes tueries commises par les forces, dites de l’ordre, ont été inscrites sciemment par les services du gouvernement français dans un plan probablement conçu pour saper les structures organiques de la Fédération de France du FLN. Ainsi, le crime contre l’humanité, commis hier ou aujourd’hui, est toujours un crime. Il doit être jugé. A Boucaid, le wali a procédé à l’inauguration du nouveau siège de la commune et la mise en service du gaz naturel pour les douars d’Ain Fouara et Ouled Arab. Le président Tebboune a décidé, samedi dernier, de décréter l’observation d’une minute de silence, le 17 octobre de chaque année, à 11h, à travers le territoire national, à la mémoire des Chouhada des massacres du 17 octobre 1961 à Paris et ce, à compter de ce dimanche 17 Octobre 2021. Les citoyens, les cadres, les fonctionnaires et les employés de la wilaya de Tissemsilt, à leur tête le wali de Tissemsilt, M.Abbes Badaoui, ont répondu à l’appel du président de la République et ont observé une minute de silence à travers les communes que compte la wilaya de Tissemsilt.

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