On constate que malgré les directives du premier responsable de la wilaya, les appels incessants du citoyen et les nombreux articles parus dans la presse et les réseaux sociaux, dénonçant la léthargie des responsables locaux, la population Oranaise est contrainte de vivre dans un cadre de vie catastrophique. Poubelles non ramassées dans de nombreux endroits, odeurs nauséabondes se dégageant d’égouts manquant d’entretien, des trottoirs squattés par les pseudos commerçants de l’informel qui prolifèrent dans tous les coins de la ville, les espaces et aires de jeux sont transformés en parking ou annexés aux habitants du rez-de-chaussée, certaines constructions sont ostentatoires, vides inoccupées, sans styles et inachevées, un transport public défaillant. La capitale de l’ouest algérien est certainement la ville qui a connu le plus de déboires durant ces dernières années. Cette ville considérée jadis comme la cité du bien-vivre, Oran ne cesse de voir son image de marque amochée. Il fut un temps où elle faisait pourtant le bonheur et la fierté de ses habitants. Qu’a-t-on réalisé ces cinq dernières années au niveau de la gestion de l’APC d’Oran ? Qu’a-t-on fait sur les plans socio-économique, socioculturel et sportif ? Voilà des questions que se posent chaque jour, des citoyens déçus et mécontents. Les élus locaux étaient incapables de répondre aux nombreuses attentes de la population Oranaise, qui subit depuis des années les conséquences désastreuses d’une stagnation chronique dans laquelle elle végète. Il a fallu que le wali en personne prenne les choses en main pour qu’elles bougent dans tous les secteurs, alors que celui-ci a d’autres priorités dans la wilaya. Le moins que l’on puisse dire, est que le wali d’Oran, Said Saayoud, était sur tous les fronts depuis son arrivée à la wilaya d’Oran.