Les malades mentaux envahissant la ville au même titre que les mendiants locaux et les subsahariens. Des enfants innocents dont leur place devrait être normalement à l’école ou dans un centre de formation professionnelle. La crise économique, la pandémique, sociale, le chômage et l’accumulation d’autres problèmes et la mal-vie qui en découle, sont autant de raisons qui peuvent engendrer la folie qui finit parfois par le suicide. Les structures sociales sont alors pointées du doigt. Et cela constitue aussi un vivier de la délinquance juvénile. Les imams sont aussi interpellés pour parler de ce problème qui inquiète plus d’un et donner des conseils pour enrayer ce phénomène combien dégradant pour notre foi musulmane. Et pourtant, notre pays a ratifié à travers un décret présidentiel 97/102 du 05 avril 1997, la convention relative aux droits de l’enfance. Ces enfants qui hantent les rues, les marchés de fruits et légumes, les cafés de la place publique où parfois on les utilise comme serveurs ou plongeurs, absorbés par l’informel. En l’absence de statistiques fiables et officielles, il serait impossible de dire leur nombre. Le travail au noir n’est plus une fatalité tellement qu’il a été socialisé que personne ne prête attention. En définitive, quelle que soit la nature du travail dans lequel les enfants sont impliqués, ceci ne peut aller sans provoquer des incidences, tant sur les plans sanitaires et éducatifs qu’affectifs.
