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Bouamama-Départ forcé de son président, «pressions», «foncier»…Qu’est ce qui se passe à la délégation communale?

Le chef de la délégation communale de Boumama a-t-il effectivement démissionné de son poste? Le départ «forcé» annoncé  mercredi dernier de l’élu communal délégué de Bouamama, continue de nourrir le suspens, et par là même, soulever plusieurs questionnements sur les raisons réelles qui l’auraient mené à jeter l’éponge en plein mois de ramadhan au moment où Bouamama, secteur urbain comptant parmi les plus peuplés d’Oran, comprenant un nombre important de zones d’ombre a besoin de stabilité et de développement. Selon des spécialistes, il y a une interprétation possible du départ de cet élu et qui se rejoint intimement sur une piste plus fertile que les supputations qui ont éclaté au grand jour, ici et là, tentant de lui endosser une mauvaise gestion. Il y a quelques mois, le président de cette délégation communale a jeté un véritable pavé dans la mare en dénonçant et portant plainte contre des cas de violations et transgressions en règle au foncier de Bouamama. Se disant dans un passage sur les réseaux sociaux «victime de pressions terribles» qui entravent, selon lui, ses objectifs dont, entre autres, la mise en valeur et la réhabilitation sociale des zones d’ombre afin de mener à bon port le plan d’action que l’exécutif communal a approuvé en 2018- 2019, il décide, fort du soutien du mouvement associatif ’(ndr 10 associations) et de certains syndicats dont celui des travailleurs de la commune, de saisir l’hiérarchie. Il n’est pas inutile de rappeler dans ce sens que plusieurs opérations de démolitions de constructions illicites furent effectuées par les services de la wilaya, de la commune d’Oran et le service de sécurité afin de redorer le blason à cette région aussi féconde en foncier agricole et économique de la commune d’Oran, dont la gestion participative n’était nullement facile et évidente, au vu des pressions et d’impulsions de toutes parts dont sont victimes depuis un certain temps, élus et responsables communaux, de la part de particuliers ne cherchant tout simplement qu’à assouvir leurs intérêts personnels et les tentatives échouées de leur mainmise sur le foncier sont légion de la part des citoyens et de l’opinion locale qui croit juste que le temps est arrivé pour que «les bons ne paient plus pour les mauvais».

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