Six personnes ont été tuées par les forces de sécurité en Birmanie depuis vendredi soir alors que les opposants à l’armée au pouvoir commémoraient le décès d’un étudiant en 1988 qui avait déclenché une révolte contre la junte de l’époque. Les violences se poursuivent en Birmanie. Les forces de l’ordre ont tiré sur la foule à Rangoun dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 mars, faisant au moins deux morts, rapportent les médias locaux. Selon DBV News, un rassemblement s’était formé devant le poste de police de Tharketa, les manifestants demandant la libération des personnes ayant été arrêtées. Samedi, les manifestants commémorent l’anniversaire de la mort d’un étudiant en 1988 qui avait déclenché une révolte contre le pouvoir militaire de l’époque et avait vu émerger Aung San Suu Kyi comme figure de la démocratie. Les annonces se sont multipliées sur les réseaux sociaux, encourageant les gens à descendre dans les rues et à protester contre la junte qui s’est emparée du pouvoir le mois dernier. Trois manifestants sont morts et plusieurs autres ont été blessés lorsque la police a ouvert le feu contre un sit-in à Mandalay, la deuxième ville du pays, a déclaré un témoin à Reuters. Une personne a été tuée à Pyay, dans le centre du pays, selon des médias. Les dirigeants des Etats-Unis, de l’Inde, de l’Australie et du Japon se sont engagés à travailler ensemble à la restauration de la démocratie en Birmanie.
