La mobilisation se poursuit, samedi en Birmanie, avec de nouvelles manifestations organisées pour exiger le retour à la démocratie et la libération d’Aung San Suu Kyi. Après le coup d’Etat du 1er février, et malgré la pression internationale, les arrestations d’opposants ordonnées par la junte militaire se multiplient. Apparition de comités citoyens anti-junte, manifestations toujours massives, résolution à l’ONU… Alors que les arrestations d’opposants se multiplient en Birmanie, la mobilisation contre le coup d’Etat se poursuit, samedi 13 février, avec de nouvelles manifestations enclenchées dès le matin et réunissant plusieurs dizaines de milliers de personnes en début d’après-midi. Vendredi, ils étaient encore des centaines de milliers de manifestants dans les rues, malgré les nombreuses arrestations ordonnées par la junte, à demander un retour rapide à la démocratie et la libération d’Aung San Suu Kyi. Depuis le putsch du 1er février, « plus de 350 responsables politiques, représentants de l’Etat, militants et membres de la société civile, y compris des journalistes, des moines et des étudiants ont été placés en détention », a relevé l’ONU lors d’une session extraordinaire de son Conseil des droits de l’homme, jugeant « inacceptable » l’usage de la violence contre des manifestants. Lors de cette réunion, le régime des généraux a été mis sous pression avec l’adoption d’une résolution exigeant la libération immédiate d’Aung San Suu Kyi. Vendredi soir, des comités de vigilance citoyenne ont vu spontanément le jour à travers la Birmanie, chargés de surveiller leur voisinage en cas d’opérations menées par les autorités pour arrêter des opposants.
