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Bien qu’il reconnaisse le droit à la grève. Djerad dénonce «la fitna» !

Le Premier ministre vient de reconnaître, officiellement, que la nouvelle Constitution algérienne, notamment ses articles 69 et 70, et la législation nationale, ont consacré l’exercice des droits syndicaux y compris le droit à la grève. Néanmoins, il précise qu’il s’agit « d’une exploitation de l’activité syndicale par certains mouvements subversifs visant à semer la fitna ».Pour le Département de Djerad, ces mouvements « avaient été identifiés par le passé et leurs plans dénoncés »,sans plus de précisions,précise son communiqué rendu public, ce jeudi. Après la grogne sociale émaillée par les différentes grèves entre autres celle des enseignants, des travailleurs d’Algérie poste et enfin la marche pacifiste des éléments de la protection civile qui signalons le, viennent de menacer par une démission collective, selon leurs communiqués, le Premier ministère, et devant cet état de fait, joue la carte de l’apaisement. Pour preuve, il sort de son mutisme après la sévère mise en garde du ministère de l’Intérieur par plaider en faveur de l’apaisement et la sagesse, reconnaissant le droit de manifester mais avec certaines conditions. Dans ce message via ce communiqué, il est fait motion par le Gouvernement devant ces différents bras de fer, devant la détérioration des revendications socioprofessionnelles des travailleurs que « l’examen et le traitement des revendications exprimées pour leur trouver des solutions adéquates, doivent se faire dans le cadre d’une approche progressive qui tienne compte des retombées et répercussions de la crise économique et sanitaire que traverse le pays et qui ne peut altérer le niveau et la qualité de vie des citoyens ». Une lecture fictive s’impose par rapport à ce communiqué où il ressort de son contenu, une probable stratégie de tempérer pour préserver la paix sociale en cette crise sanitaire devant la grogne sociale pour éviter des débordements de la rue et des contestataires. A l’évidence, le communiqué, rendu public ce jeudi dernier, ne fait pas état d’une probable concertation avec le partenaire social que ce soit l’UGTA et les autres syndicats autonomes puisqu’il rappelle que l’exercice des droits syndicaux ne doit pas se faire au détriment des lois y afférentes, notamment en ce qui concerne l’activation des différents mécanismes de règlement des conflits collectifs du travail, par voie de réconciliation, médiation et arbitrage, tel que stipulé dans les dispositions de la loi N° 90-02 relative à la prévention et au règlement des conflits collectifs du travail et à l’exerce du droit de grève modifiant et complétant la loi N° 91-27. Or, poursuit-il et en cas d’échec de ces mécanismes ou du dialogue, il est possible de recourir à la grève dans le cadre du respect total des conditions consacrées dans la loi, notamment l’impératif de convoquer une Assemblée générale des travailleurs, la prise de ce genre de décisions après le vote à bulletin secret, en s’engageant à saisir l’employeur dans un délai minimum de 8 jours ». Cependant, poursuit le document, la Constitution algérienne, notamment ses articles 69 et 70, et la législation nationale, ont consacré l’exercice des droits syndicaux y compris le droit à la grève. Toutefois, une exploitation de l’activité syndicale par certains mouvements subversifs visant à semer la fitna, a été récemment relevée, des mouvements qui avaient été identifiés par le passé et leurs plans dénoncés », précise le communiqué. Le Département de Djerad nuance,en filigrane, à travers son communiqué, la position de son gouvernement notamment celle du ministre de l’Intérieur qui a soulevé le courroux des Algériens sur les réseaux sociaux, par réaffirmer que « les travailleurs qui ont de tout temps été la force vive de la Nation, doivent faire la distinction entre l’exercice des droits syndicaux consacrés et l’expression de leurs revendications professionnelles qui doivent être examinées à travers un dialogue ouvert comme l’a exprimé le président de la République à maintes reprises notamment dans sa déclaration lors du Conseil des ministres, tenu dimanche 2 mai 2021, et entre les appels de certains mouvements subversifs qui ne cherchent qu’à compliquer la situation et exploiter leurs situations socioprofessionnelles pour des fins douteuses ». Le Département de Djerad se dit prêt à « la recherche de solutions adéquates aux différentes revendications socioprofessionnelles qui doivent se faire dans le cadre d’une « approche progressive » qui prend en ligne de compte les répercussions et les retombées de la crise économique et sanitaire que traverse le pays, a indiqué jeudi un communiqué des services du Premier ministère, mettant en avant la détermination du Gouvernement à « poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux ».

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