A Mostaganem comme partout ailleurs sur le territoire national, l’administration étant une puissance publique, il lui incombe donc de prendre en charge ses administrés. Dans un esprit de protectrice des droits des administrés, l’acte administratif doit s’exécuter à la faveur de ceux qui le sollicite. C’est ainsi que le droit à la demande, à la requête, à la plainte et autres, par écrit, est incontestable et l’esprit de l’administration est de prendre en charge ses administrés. Notre administration, dans la plus part de ces activités, agit avec des pratiques qui souvent sont arbitraires. La relation établie entre l’administration locale et l’administré, est déstructurée car la confiance comme base essentielle n’existe pas. La pratique quotidienne, de certaine administration, vis à vis du public ne se fait jamais dans la logique du droit. En général, le public envoie du courrier et l’administration a appris à ne jamais répondre au lettres envoyées par la voie normale disons par voie postale. Pour le courrier recommandé, il subit le même sort, souvent il est retourné à l’envoyeur pour n’être pas récupéré. A l’instar des autres wilayas, à Mostaganem on a la phobie de l’accusé réception d’un courrier. Ce comportement est probablement dû à une méfiance occulte des responsables. Dans certains secrétariats où les courriers sont généralement déposés, on vous dit que l’on nous a interdit d’accuser réception. Dans ces cas, les courriers déposés n’auront jamais de réponses. Ne pas avoir de réponse, c’est déjà une pratique bien aiguisée car le droit de réponse à une lettre est bafouée. Si l’on refuse d’accuser réception à un courrier c’est parce que l’intention est de ne jamais le traiter et le satisfaire reste une utopie. Aujourd’hui le droit à la réponse est bafouée et se plaindre c’est une fiction car son accès est aussi tumultueux. Il faut de nouvelles pratiques pour permettre à la démocratie de se promouvoir dans un pays dont le peuple aspire au changement.