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Béjaia. L’ex-maire de Tichy sous mandat de dépôt

La Cour de Béjaia a condamné, en fin de semaine écoulée, M. Hamid Aissani, ex-président de l’Assemblée populaire communale de Tichy, à sept ans de prison fermes avec mise sous mandat de dépôt immédiate. Rappelons que M. Aissani a été suspendu de ses fonctions par le wali de Béjaia, en novembre 2020, après avoir été poursuivi en justice pour «falsification de documents administratifs». L’ex-président de l’Assemblée populaire communale de Tichy avait été élu, pour rappel, lors de la précédente mandature, sur la liste du Front des forces socialistes (FFS), et porté à la tête de cette la ville balnéaire, à la faveur d’une alliance avec le RCD et deux autres élus du FLN. Les démêlés à la justice de l’ex-édile communal sont liés à une affaire liée «à la falsification d’une invitation introduite dans sa demande de visa pour se rendre dans la ville française d’Epinay sur Seine, dans le cadre d’un jumelage entre les deux communes», avons-nous appris de sources ayant consulté le dossier judicaire. Réagissant à cette lourde condamnation, le Front des Forces Socialistes (FFS) a qualifié ce jugement «d’arbitraire», en le «condamnant fermement». «La décision judiciaire arbitraire, rendue par la Cour de Béjaia, qui est de 07 ans de prison avec dépôt immédiat à l’audience, contre le camarade Hamid Aissani, maire de Tichy du FFS, pendant le mandat écoulé au cours duquel il a également été suspendu arbitrairement de ses fonctions par le wali de Bejaia le 19 janvier 2021», a été jugée arbitraire, a indiqué une déclaration du FFS. Le premier secrétaire du parti, M. Youcef Aouchiche en l’occurrence, a tenu à dénoncer des accusations qui «ne sont fondées sur aucune preuve matérielle», estimant que M. Aissani a fait l’objet déjà «de dizaines de messages malveillants anonymes visant à régler des comptes». «Le cas du camarade Hamid Aissani et de beaucoup de nos représentants élus sont victimes de messages malveillants anonymes et controversés et ce qui les affecte aujourd’hui n’est que le résultat de la criminalisation de l’acte de gestion que le FFS continue d’exiger de lever afin de donner une plus grande liberté d’initiative et d’indépendance aux représentants du peuple», appelle la déclaration du parti. Se disant «choqué par cette lourde condamnation», le FFS a appelé à la libération de leur camarade ainsi qu’à sa réhabilitation. Le parti a aussi appelé «à une enquête plus approfondie qui mettra à jour les secrets de cette affaire». Rappelons que lors de la précédente législature, plusieurs présidents d’APC ont fait l’objet de la même sanction de la part de l’administration de la wilaya, après leurs poursuites judicaires. Il s’agit, pour rappel, du maire du chef-lieu de wilaya, M. Aziz Merzougui, également d’obédience FFS, qui avait fait l’objet de la même mesure, ainsi que le président de l’APC de Taourith Ighil, relevant de la daïra d’Adekar, touché par la même mesure. La wilaya s’est basée sur le code communal qui exige de l’administration la suspension de l’élu si ce dernier est concerné par une poursuite judicaire au cours de son mandat.

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