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Béjaïa. La RN 26 fermée pour la deuxième journée consécutive

La RN26, reliant Béjaia de la capitale, a été fermée hier pour la deuxième journée consécutive à Remila. Ce sont les villageois de Bouchktiam, commune de Sidi-Aich, qui ont fermé cet important axe routier pour revendiquer «la prise en charge de leurs problèmes liés à la réalisation d’une école primaire, alimentation en eau potable à partir du barrage de Tichy-Haff, le gaz de ville….», a-t-on appris du comité de village. Comme en pareille circonstance, la fermeture de cette route, à grande circulation, a provoqué le désagrément de ses usagers, notamment les travailleurs qui n’ont pas pu rejoindre leur poste de travail, les étudiants, les malades… La fermeture de cette route nationale a engendré aussi un grand embouteillage et un mécontentement des usagers qui étaient contraints de faire le détour et contournements par des chemins de montagnes difficiles et sinueux pour rejoindre Béjaia ou Alger. Une fermeture de route longtemps décriée par les citoyens et passagers qui font de grands détours. C’est vrai, si les revendications des citoyens sont légitimes, il n’en demeure pas moins que le recours à la fermeture des routes est un procédé qui pénalise les citoyens et a des effets négatifs sur l’économie locale. Ce phénomène de fermeture de routes, auquel recourent les citoyens pour se faire entendre, touche pratiquement les grands axes routiers, pénalisant fortement les usagers dont des camions de transports de marchandises des entreprises et du port de Béjaia. Ces fermetures qui se répètent, chaque semaine presque, sont aussi décriées par les opérateurs économiques, de la wilaya de Bejaia, qui ont, à plusieurs reprises, tiré la sonnette d’alarme en disant «basta». Ils sont unanimes, ces opérateurs, à nous dresser un tableau peu reluisant des entreprises affectées par ces fermetures de routes en appelant la population locale à prendre conscience des conséquences de ce phénomène et «trouver d’autres formes de revendication autres que les barricades». «Le climat des affaires est plutôt morose dans cette wilaya», nous dira un directeur d’une entreprise publique de Béjaia qui souhaite que ce fléau, qui «freine la bonne marche de l’économie locale», trouve une solution rapide. Les autorités sont souvent interpellées pour prendre au sérieux ce phénomène qui perdure et freine le développement de la wilaya.

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