Ce qu ‘il faut savoir, les enfants du système déchu sont toujours en poste, pour dire « MSSAMIR EL GHASRAA » dont la majorité n’ont aucune expérience et ont été recrutés par des hauts responsables. Cela dit, ils occupent des postes de responsabilité alors que le recrutement n’a pas été fait selon les normes, au moment où des universitaires diplômés sont toujours au chômage à l’exemple du cabinet et de la cellule de communication où les responsables n’ont pas de diplômes universitaires pour gérer ses services; bien sûr, le maintien de cette catégorie de fonctionnaires à leurs postes est très souvent imposé lors des passations de consignes. Devant cet état de fait, la population de la capitale de la Saoura et qui ne porte que le nom, attend du nouveau wali, de grands changements et dans la gestion des services et dans le personnel notamment de la wilaya. En effet, Béchar n’a pas connu de développement digne de cette région du sud-ouest du pays. L’oued de Béchar qui n’a pas subi d’opération d’aménagement, malgré les promesses des responsables locaux et centraux, est devenu une source de pollution à cause du déversement des eaux usées. Aussi, le cadre de vie de plusieurs cités et quartiers populaires connaît une dégradation inquiétante. Dans cette ville qui compte plus de 250.000 habitants, les citoyens vivent le calvaire, à cause du manque de moyens matériels et humains dans le secteur de la santé, notamment l’absence de scanner dans les hôpitaux de la capitale de la Saoura et cette désolante situation a poussé les malades à débourser de fortes sommes chez le privé. Aussi, cette région du Sud est dépourvue d’un centre de grands brûlés, ce qui amène les malades à se déplacer vers le nord du pays avec tous les risques liés au voyage et à l’éloignement. La plupart d’entre eux rendent l’âme en cours de route. Par ailleurs, les projets du CHU et de la faculté de médecine de cette ville, tant attendus par la population locale, ont été reportés aux calendes grecques. Béchar a aussi connu cet été des perturbations dans la distribution de l’eau potable. Le projet du transfert des eaux de dix forages dans la région de Boussir vers la ville de Béchar, qui a connu un retard de plus d’une année, n’a pas été réceptionné à 100%, à cause du non achèvement de deux grands réservoirs de 15.000 et 20.000 m3. Ce projet hydraulique d’envergure qui a nécessité un financement de plus de 09 milliards de DA, va assurer une alimentation régulière en eau potable de la population, en ajoutant 30.000 m3/jour de ce précieux liquide. Par ailleurs, le problème du logement, au niveau du chef-lieu de wilaya, a été la cause de plusieurs protestations des citoyens qui exigent une distribution transparente de ces habitations ainsi que la réalisation des différents réseaux à savoir l’assainissement, l’eau potable et l’électricité, au niveau du site abritant les 11.863 lots de terrain à bâtir et les bénéficiaires attendent toujours l’aide octroyée par l’Etat. En un seul mot, la wilaya de Béchar a été délaissée par ses responsables et ses élus.