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Aviation civile. L’aéroclub doit renaître pour donner une âme à l’aérodrome

Mostaganem est un réel projet touristique que les pouvoirs publics et les professionnels ont propulsé pour faire de la wilaya une authentique destination et la réhabilitation de l’aérodrome de Sayada, faisait partie de leur stratégie. Aujourd’hui, cet équipement, après les aménagements, a fait couler beaucoup d’encre et a causé beaucoup de questionnements quant à son utilité. Les derniers aménagements et les études sont des investissements assez coûteux, d’ailleurs, qui ont pesé sur la trésorerie de la wilaya mais cet investissement doit servir à quelque chose. On a souvent dit, peut-être à juste titre, que le projet de l’aérodrome est un raté car puisqu’il est inutilisable. La récente visite du ministre des Transports avait donner un certain espoir pour voir renaître des activités à l’aérodrome…mais nada. Aujourd’hui, on ne peut se permettre de laisser un aérodrome sans activités aéronautiques, cela serait un réel gâchis. Certains responsables, à une époque donnée, avaient associé l’Association de l’aéroclub, dans le projet afin d’insérer la formation dans l’aérodrome de jeunes pilotes pour les besoins de l’armée, de la police, de la gendarmerie, de la protection civile et peut-être même des compagnies aériennes nationales. Pour rappel, l’aéroclub de Mostaganem a bel et bien existé durant la période coloniale jusqu’au début des années quatre vingt et a formé plusieurs jeunes qui par la suite sont devenus des pilotes de ligne tels que Mrs M.Karakache et M.Rezali (l’actuel président de l’Association de l’aéroclub). Dans un entretien avec notre correspondant, Mr Rezali précisera :  » Notre projet est de voir renaître l’école de formation de jeunes pilotes à Mostaganem. L’objectif principal est que l’activité aéronautique puisse exister comme par le passé au profit de la wilaya ».  »Nul ne doute, que la création d’une école de pilotage est une valeur ajoutée au développement socioéconomique de la wilaya. Le potentiel humain et infrastructurel existe alors pourquoi priver la wilaya d’un aéroclub. Selon le président, l’aéroclub, de part son école de formation, servira aux jeunes d’intégrer le monde aéronautique en ayant une base théorique solide d’acquérir une expérience élémentaire pratique du vol, d’être en contact avec les professionnels de l’aviation. La formation de pilote est à la portée de tous. Mr M.Rezali espère sensibiliser les autorités de la wilaya à asseoir le projet d’école de formation et aider l’aéroclub à l’acquisition du matériel volant. A dire vrai, l’aéroclub doit renaître pour donner une âme à l’aérodrome de Sayada.

À propos Ali Boukbir

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