Washington et les capitales fédérales se barricadent dans l’attente d’éventuelles manifestations pro-Trump susceptibles de dégénérer avant l’investiture de Joe Biden, mercredi. Des barrières autour des bâtiments publics et des renforts militaires sont déployés pour tenter d’éviter des violences similaires à celles du Capitole le 6 janvier. Barricades, clôtures et garde nationale, la tension est maximale aux États-Unis. Les rues de Washington sont bouclées depuis samedi 16 janvier et les capitales des 50 États se préparent à des manifestations pro-Trump ce week-end en érigeant des barrières autour des bâtiments publics et en déployant des renforts militaires pour tenter d’éviter des violences similaires à celles du Capitole le 6 janvier. Le FBI a prévenu tous les services de police de se préparer à la présence de manifestants potentiellement armés convaincus par les accusations de fraude massive répétées sans preuves par Donald Trump depuis la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection présidentielle du 4 novembre. Plusieurs États, dont le Michigan, la Virginie, le Wisconsin et la Pennsylvanie ont fait appel à la garde nationale pour renforcer la sécurité. Le Texas a annoncé que son Capitole resterait fermé mercredi, jour de la prestation serment de Joe Biden en tant que 46e président des États-Unis. Des représentants démocrates ont annoncé samedi avoir demandé un examen du déroulé des évènements du 6 janvier. Ils ont aussi contacté le FBI et les agences de sécurité afin de savoir si les menaces étaient connues et s’il y avait eu une ingérence étrangère. Les violences du 6 janvier au Capitole à Washington, jour de la certification de la victoire de Joe Biden, ont traumatisé une partie de l’Amérique, mais aussi galvanisé certains partisans de Donald Trump, faisant craindre de nouvelles violences.
