Des experts de l’environnement avouent les “difficultés” que rencontre la “Coquette” Oran (ce nom qui ne lui est plus digne hélas), dans le domaine de la collecte des ordures ménagères notamment depuis la grève des concussionnaires. Oran qui célèbre samedi 20 février la journée nationale de la Ville à l’instar d’autres villes, croule encore sous les déchets et les décombres de certains chantiers de construction malgré tous les efforts. Fêter comme il se doit cette journée, exige de réfléchir et de lancer des initiatives de nettoyage de quartiers pollués par les déchets ménagers au lieu de parler ou d’animer des séminaires. La délégation communale de Badr (Eckmhul) a concocté la bonne formule. Elle a programmé une campagne d’entretien de l’hygiène et de nettoyage au jardin de Mimosa avec les comités de quartiers. D’autres délégations communales où existent des points noirs et où les chômeurs rasent les murs, pourraient lui emboîter le pas. ” Avant de parler de la journée de la ville, il faut d’abord la nettoyer” observe la déléguée qui estime que la grève des concussionnaires a sérieusement pénalisé la collecte. L’un de ces concussionnaires, Khétri, nous a confié de son côté, qu’il a “12 mois impayés des années 2015, 2019 et 2020”, “6 mois impayés de 2014”, “1 mois impayé de 2018“ et “2 mois impayés de 2017”. “Payer les concessionnaires grévistes à l’occasion de la célébration de la journée de la ville serait un pas géant franchi par la commune d’Oran “ estime un autre concessionnaire concerné par les créances.
