Aucune innovation !

Les élections ne sont plus «attirantes» comme auparavant, dans les grandes villes. La campagne électorale pour les locaux est «terne» et même l’affichage est presque «invisible». Nous ne sommes plus dans les temps de l’impressionnant et anarchique affichage dans les villes. Ce qui est certain, depuis le nouveau code et système de vote, où l’on vote sur la personne et non sur la liste, l’affichage comme la campagne sont presque devenus «individuels». Les partis ont difficilement établi leur liste face au rejet par l’ANIE. Ils ont été très prudents. Le va et vient de certains candidats d’un parti vers un autre a aussi «cassé» l’élan des élections. Lors des dernières élections parlementaires, la campagne était trop «fade» et «insipide» face aussi au désintérêt des électeurs. Normalement, les candidats auraient dû lancer une campagne pour la participation au vote et après, inviter le citoyen à cette «guerre» de projets. Cela n’a pas été le cas! Pire, sur les tableaux d’affichage, on voit plus les portraits des candidats que les listes. Les «transfuges» sont plus intéressés par leur intérêt que celui du parti. Et c’est là, le hic. L’exercice partisan a perdu de sa verve en Algérie, depuis plus de deux décennies et le pouvoir ne l’a jamais rétablie. Sur les listes, on trouve des jeunes issus souvent de l’administration ou des inconnus. Les candidats ne sont pas issus du mouvement associatif ou de la société civile. Déjà, les cadres du mouvement associatif «actif», surtout du courant démocratique, évitent de se présenter. Cette inéquation a comme «terni» l’image des élections. L’Etat et le pouvoir devront revoir les lois sur la création des associations et comités de cité et encourager les citoyens de s’y impliquer. Autre constat, la campagne est sur les réseaux sociaux surtout pour les candidats qui n’ont pas d’argent. Et là, on ne retrouve pas d’innovation dans le discours ou la présentation de l’affiche ou dans l’imagerie. Aucun parti ou groupement n’a organisé des activités culturelles et en profiter pour faire connaître son programme d’action.