La clôture de cet événement, ouvert hier, sera couronnée par la mise en place d’une plateforme. Celle-ci sera lancée, incessamment, pour permettre à tous les intervenants de contribuer à l’élaboration du cadre juridique proposé pour l’émergence d’une économie basée sur la connaissance. Les premières Assises sur l’économie du Savoir, premières en leur genre, se sont ouvertes, hier, tard tel que prévu soit à 11 h du matin dans la journée après un retard de 2 h au niveau du CIC au Club des pins à Alger, avec comme programme le renforcement de la recherche scientifique et technologique et sur la coopération entre les universités, les centres de recherche et les institutions économiques. Devant le caractère urgent que revêt cette manifestation qui est le prélude à une série de rencontre après celle d’Oran dans la capitale de l’Ouest sur l’avenir et la mission des Start-up, se veut un moyen pour booster notre économie moribonde suite aux répercussions néfastes qu’a engendré la crise sanitaire, une pléiade d’experts, venus de tous horizons, ont participé à ce grand rendez- vous. En effet, plus de 1.300 participants, dont plus de 200 experts nationaux et internationaux ont pris part, hier, au CIC à Alger aux Assises, auront à débattre de plusieurs thématiques qui se dressent telle une velléité à l’essor économico – financier. Plusieurs ateliers seront organisés en marge de cet événement avec différentes thématiques, à savoir l’encouragement de la recherche et développement dans le secteur économique, le financement de l’innovation, la propriété intellectuelle, le transfert technologique, formation, éducation et renforcement des capacités ainsi que la gouvernance. Ces assises selon leur initiateur ont pour objectif de rassembler toutes les parties prenantes autour de l’économie de la connaissance, en vue de préparer d’importantes réformes juridiques et règlementaires, pour permettre l’émergence d’une économie basée sur la connaissance. Les travaux des Assises nationales sur l’économie de la connaissance ont débuté hier et seront clôtures aujourd’hui, sous la présidence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en présence de son staff gouvernemental. Mises sous le haut patronage du président Abdelmadjid Tebboune, qui pour rappel, axe sa stratégie économique sur les Start-up, ces Assises se tiennent au Centre international et sont Organisées par le ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Start-up et le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE). L’objectif visé à travers cet événement est la préparation a court et moyen terme des réformes efficaces et efficientes pour l’émergence d’une économie nationale basée sur la connaissance. La marée humaine qui a déferlé, hier, sur le CIC en cette crise sanitaire a pour but de contribuer à l’émergence en Algérie d’une vraie économie de Savoir à l’instar des autres pays pour permettre à l’échange d’expériences dans le domaine. Dans un discours prononcé, ce lundi, en son nom par le Premier ministre Abdelaziz Djerad, le président a déclaré que l’Algérie avait engagé des réformes à tous les niveaux, ajoutant qu’elle était confrontée à des défis majeurs pour passer à une économie productive loin des rentes pétrolières. Le président Tebboun réitère la stratégie de son programme sur la volonté de l’Etat de parvenir à « une transformation sociétale globale », par l’urgence de rompre avec les méthodes du passé et de changer le modèle de développement économique. Dans ce discours adressé aux présents, il a rappelé la nécessiter pour l’Algérie d’adopter un modèle économique avancé basé sur la connaissance. L’accent était mis sur la nécessité de reconsidérer l’approche de l’emploi en soutenant l’entreprenariat et en soutenant l’esprit d’entreprise des jeunes. Des pôles d’excellence seront développés en partenariat avec des institutions économiques avec le développement de la science et des technologies modernes.
