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Assassinat de la jeune Chaima Sadou. Mise en détention provisoire de l’auteur par le juge d’instruction

Le crime prémédité de la jeune fille, Chaima Sadou, native du quartier de Reghaia d’Alger, ne cesse de provoquer, émoi, compassion et indignation de la société algérienne qui s’interroge sur les mobiles d’un tel acte criminel et qui n’est autre qu’un triple assassinat. Il s’agit d’un kidnapping, d’un viol et d’une agression physique puisque la défunte a été violentée par son meurtrier qui l’a ensuite achevée avant de la brûler et son corps sera retrouvé, ensuite, carbonisé près de la pompe à essence, méconnaissable, pour les besoins de l’enquête, pour les services de police scientifique et pour l’autopsie du crime. Son meurtrier ne lui avait laissé aucun répit. Il avait achevé son forfait avec brutalité et sans état d’âme. Par ailleurs, des voix se sont élevées pour exiger une lourde sentence contre ce criminel. L’exigence de la promulgation d’une loi pour punir ces criminels est sans équivoque. Le crime doit être puni sévèrement. Raison pour laquelle un avant-projet de loi qui sera élaboré, incessamment, sur instruction du chef de l’État, selon ses dernières instructions, lors de la tenue du Conseil des ministres, proposera devant ce vide judiciaire, un cadre juridique de prévention et de lutte contre les crimes d’enlèvement de personnes et fixera les peines qui leur sont applicables. Pour le cas de Chaima Sadou et de la jeune avocate retrouvée égorgée par 03 criminels qui avaient prémédité de la kidnapper ensuite de la violer d’après leurs aveux, lors de leurs arrestations, la justice doit sévir durement. Dans une conférence de presse tenue au niveau du tribunal de Boumerdes, le procureur de la République près le tribunal de Boumerdes a confirmé la mise en détention provisoire, par le juge d’instruction, de l’auteur présumé de l’assassinat de la jeune défunte Chaima Sadou, cette jeune fille de 19 ans, violée une seconde fois par son bourreau, avant d’être brûlée vive par son agresseur, il y a deux jours, à proximité d’une station-service désaffectée, située sur la RN5, à l’entrée Ouest de la localité de Thenia, dans la wilaya de Boumerdes. Selon les révélations du procureur de la République, Me Khaled Hammache, l’auteur de cet acte ignoble et de ce crime abject est un repris de justice. Son acte était prémédité. Il a planifié son assassinat selon le procureur de la République puisqu’il s’est déplacé jusqu’à Reghaia, à l’Est d’Alger où réside sa victime pour l’inviter à l’accompagner à la localité de Thenia, toujours dans la wilaya de Boumerdes. L’accusé, et présumé assassin de la jeune Chaima Sadou, avait avoué après son arrestation et sa mise en détention provisoire, les détails et les péripéties de son crime, lors de son interrogatoire. Il a révélé, en outre, qu’après avoir attiré la défunte dans son piège, il avait d’abord procédé au viol de la victime qu’il connaissait depuis 2017, avant de l’asperger d’essence et la brûler vive. D’autres versions révèlent que la victime s’est évanouie après avoir été violentée physiquement. Ce qui permettra au bourreau d’achever son forfait. Le monstre qui a violé et assassiné cette innocente jeune fille, relève, non point de la psychiatrie ou de la psychologie clinique, outre la psychanalyse, mais tout bonnement de la tératologie, non enseignée, hélas, dans les universités, relèvent certains observateurs. Ce cas est rencontré, cependant, en sociologie criminelle et en criminologie. Enfin, compte tenu du fait qu’il n’en est pas à son premier crime, s’il n’est pas jugé et coffré, il ne manquera point de récidiver, parce que vivant dans le « présentisme », c’est-à-dire totalement incapable de se projeter dans le futur, estiment nos interlocuteurs et les citoyens qui se sont enflammés sur les réseaux sociaux, suite à ce crime barbare et odieux de ce jeune homme envers cette jeune victime dont ils demandent que justice soit faite et que ce récidiviste doit être puni, en exerçant sur lui la peine de mort. A l’instar des tueurs en série, les monstres récidivistes méritent ni plus ni moins que la castration car aucun pardon n’est toléré en matière de criminalité pour les pervers récidivistes, et l’application de la peine de mort reste l’ultime solution après que notre voisin, la Tunisie, ait rétabli la peine de mort. En Algérie, tous les yeux des Algériens restent rivés sur la suite à donner à cette affaire qui a défrayé la chronique judiciaire en exigeant le rétablissement pur et simple de la peine de mort.

À propos NADIRA FOUDAD

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