Artères et tronçons dans les quartiers dans un état piteux. A quand le lancement d’une réhabilitation?

Oran qui s’attelle à préparer comme il se doit les prochains jeux méditerranéens, a visiblement encore du pain sur la planche pour remédier à l’état de certaines de ses artères intérieures, dans les quartiers qui sont, dans la plupart, assimilés à des quartiers pauvres eu égard à la densité des habitants et du pouvoir d’achat. Tout compte fait, plusieurs artères sont de plus en plus dans un état pour le moins piteux par quartiers de la ville d’Oran, malgré toutes les opérations lancées et la disponibilité de la manne injectée par les pouvoirs publics. Routes défalquées ou défoncées, dos d’âne improvisés et hors normes parfois construits là où il ne faut pas par les citoyens, sont autant de désagréments rencontrés par les automobilistes décriant la «dégradation du réseau routier intérieur» contrairement aux grandes cités tels Akid ou boulevard Millénium où le tapis est régulièrement pris en charge ce qui dénote d’un certain favoritisme dans la répartition entre les quartiers des programmes de développement et de mise à niveau courants. «Notre quartier Jean Kraft à proximité du dispensaire souffre depuis un certain temps d’une opération de réhabilitation des artères alors que la DVC, organisme communal chargé de le faire est à quelques encablures» a observé mercredi un habitant de ce quartier indiquant «avoir avisé à maintes reprises les responsables concernés sur la nécessité de dégager une opération de remise à neuf du tapis lequel est défoncé par endroits comme par exemple à la partie arrière du centre commercial Boubaya». La commune a programmé dans le Budget primitif (BP) 2021 une vaste opération de réhabilitation des routes et artères dont le montant avoisine des milliards de dinars, selon certaines estimations. Il s’ensuit alors que malgré cette manne, un retard est enregistré dans les quartiers intérieurs comme Mouloud Feraoun, Jean Kraft et Saint Pierre.