Par: Youcef Yacine
Le club scientifique «Basmat Muhandis », qui active à l’institut national de maintenance et de sécurité industrielle ex l’IAP, a, dans une déclaration datée du 11 novembre, dénoncé la lenteur de son projet de rénovation de l’Unité Pédagogique de Contrôle et Application. Le projet concerne une centrale implantée en 1967 à l’Institut de maintenance Industrielle à Oran et qui selon la déclaration, «a subi une grande dégradation». Une situation que Basmat Muhandis a voulu changer par la présentation d’un projet de rénovation». Un projet ambitieux, qui leur a pris un an d’effort, de planification, de diagnostic, de traitement de documentation et d’aménagement du site, pour «améliorer le savoir-faire chez les étudiants dans le domaine technologique». Une vraie motivation «de protéger la dignité» du secteur industriel-économique qui a subi une grande dégradation. La première entreprise au monde de liquéfaction de gaz «La Camel» fermée en 2010, a été prise comme exemple dans la déclaration, après avoir subi le même sort que l’UPCA. Le club scientifique s’est adressé au secteur public universitaire et le secteur académique, par le biais d’une déclaration pour exprimer leurs inquiétudes concernant le projet de rénovation de l’Unité Pédagogique de Contrôle et Application, et ce, malgré la convention qui a été signée» entre l’université et la Société de Maintenance Industrielle d’Arzew «SOMIZ». La convention a été signée entre l’université et SOMIZ, le 14 octobre 2021. Ce «mutisme» ou «laxisme» laisse craindre, comme révélé par la déclaration, à se poser des questions concernant leurs projets et à qui sert «la fin dramatique des infrastructures industrielles».