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Aprés les viandes blanches, les ménages reprennent goût de bouder les produits chers. Stockage illicite des produits alimentaires

Le stockage des produits alimentaires et des légumes dans les dépôts est banni par les citoyens qui commencent progressivement à bouder les achats à moins de dix jours du Ramadhan. Le dernier recul enregistré dans les prix de certaines marques d’huile de table provoquant un engouement assez singulier chez les ménages après les saisies d’huile spectaculaires effectuées dans les milieux de certains grossistes à Oran comme à Sidi Hasni, pour cause de stockage illicite, a eu ses effets sur la mercuriale. Le stockage des produits alimentaires, les plus usités durant le Ramadhan, est devenu une pratique spéculative courante. Les brigades de contrôle de commerce se focalisent ces dernières semaines sur la lutte contre le stockage illicite qui causent la rétention sur les produits, la flambée des prix de ceux-ci et par conséquent encouragent la spéculation. Ces commerçants véreux sont dans l’œil de cyclone des enquêteurs du commerce et des services de sécurité qui multiplient les descentes inopinées en vue de débusquer les grossistes fraudeurs qui ne reculent devant rien pour assouvir leurs appétits provoquant, par le stockage illicite des produits alimentaires, l’envolée des prix que le citoyen lambda n’a plus la force morale ni le pouvoir d’achat de supporter. Il s’agit de l’une des raisons principales qui a contraint les ménages à bouder les viandes blanches à cause de leur cherté avant que le ministère du Commerce n’annonce sa décision d’inonder le marché par les viandes blanches d’importation à partir de cette semaine afin de faire fléchir les prix. Et si les ménages se résument à bouder les autres produits et les légumes dont les prix n’ont pas été épargnés par la tendance haussière? Tout compte fait, des légumes du pauvre, tels la tomate, l’aubergine, la courgette et autre piment continuent quant à eux à sentir le «feu» à quelques jours du Ramadhan. Les commerçants de fruits et de légumes qui dictent, comme bon leur semble, les prix, ne font pas la bonne affaire à cause de la décision des citoyens de se passer désormais des légumes jugés chers afin de faire revenir ces derniers à de meilleures pratiques et sentiments à l’égard du pouvoir d’achat qui bat de l’aile en cette conjoncture pandémique. Après l’épisode de la viande de poulet en chair et ses prix astronomiques qui, rappelons-le, ont frôlé la barre des 400 DA le kilo et la décision des ménages de ‘boycotter’ ce produit, l’effet escompté n’a pas tardé à se produire puisque les prix sont en train progressivement de revenir à la normale, a-t-on constaté, dimanche, sur le marché local. Cette attitude de «civisme alimentaire» prise par les citoyens et les écrits quotidiens de la presse sont pour beaucoup dans la sensibilisation de l’opinion sur le «danger» des hausses des prix qui menace les citoyens notamment les pauvres durant le prochain mois sacré.

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