Après les perturbations d’approvisionnement en huile. ça commence à «re-flamber» au marché des légumes

Les spéculateurs de tous bords rebondissent, reprenant du poil de la bête, assenant un véri-table coup de saignée au porte-monnaie du consommateur lambda et faisant, par-là même planer à nouveau le spectre coutumier d’une augmentation plus importante des prix durant le prochain mois sacré. Le commun des mortels aura sans nul doute remarqué de visu ces derniers jours une nouvelle hausse des prix des produits de la terre telles la pomme de terre et dame tomate, sans toutefois ne pas suspecter ou flairer un scénario semblable de la veille des derniers Ramadhans. Sont-ils en train de préparer psychologiquement les consommateurs,  en augmentant par petites marges les prix, pour entretenir des arguments valables afin d’atteindre les prix habituels du mois sacré? Tout porte à le croire, en effet, avec la hausse relevée également pour d’autres produits comme l’oignon, la laitue ou la courge. Le marché local semble échapper au contrôle tant les prix ont flambé à nouveau, quoique avec de petites marges symboliques de 10 ou 20 DA de plus le produit, afin de ne pas affoler les consommateurs et les contrôleurs de prix. Cette hausse devenue à force d’être répétitive, la veille du mois de Ramadhan, somme toute, ancrée dans l’esprit du pauvre consommateur, a été précédée par les perturbations d’approvisionnement en huile de table et ce qu’elle a entraîné de flottement des prix. D’aucuns donc ont appris vite à «survivre» avec tant de hausses qui interviennent après une brève accalmie et qui n’ont aucun justificatif fiable. Cela renseigne si besoin sur la cupidité, l’arrogance et le mépris des vendeurs pour qui le serment n’est que chimère devant l’effondrement du pouvoir d’achat causé par les flambées. Un citoyen très avisé nous dira non sans surprise que les commerçants sans scrupule sont en train d’affûter leurs armes, en prévision de la hausse des salaires et des pensions de retraite, annoncée au mois de mars 2023.