En marge de la conférence de presse organisée par le directeur général du centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), au siège, de la wilaya, Monsieur Abdelkrim Yelles Chaouche a salué la proposition du Wali qui concerne la création d’une annexe de ce centre de recherche CRAAG, à Bejaia, en collaboration avec l’Université Abderrahmane Mira. Une structure qui sera d’un grand apport pour la recherche scientifique dans cette wilaya connue pour activité sismique. Lors de cette rencontre avec la presse locale, le premier responsable du CRAAG, qui s’est déplacé avec son staff technique à Bajaia, estime «que le séisme de jeudi passé, d’une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter, entre dans le cadre de l’activité sismique normale que connaît le nord du pays ». «Cette secousse tellurique, enregistrée à quelques kilomètres au nord-est de Cap Carbon, a dégagé 80% de son énergie», a indiqué le même responsable qui rasure la population sur les répliques qui on suivi cette forte secousse en tenant à préciser que «c’est un phénomène tout à fait naturel qui ne suscite aucune inquiétude». D’ailleurs, Une autre secousse tellurique de magnitude 3,4 sur l’échelle de Richter a été enregistrée, dimanche soir à 19h21, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L’épicentre de la secousse, survenue à 20h23 minutes, a été localisé à 27 km au Nord-Est de Cap Carbon en mer, précise la même source. Depuis le séisme du jeudi dernier, les répliques se suivent et se ressemblent engendrant ainsi la panique parmi la population du centre ville de Béjaia. Certains qui habitent dans des anciens immeubles prennent leur mal en patience et n’ont cessé d’interpeller les responsables sur le danger qui menace ce vieux bâti qui peut s’effondrer à n’importe quel moment. C’est ainsi que certains habitants de ce vieux bâti, au centre ville de Bejaia, ont appelé les autorités à «être traités comme sinistrés», car leurs maisons, nous disent-ils «se sont dégradées, suite au dernier tremblement de terre». Des habitants qui craignent, à tout moment, l’écroulement de leurs maisons fortement fragilisées par les derniers séismes à répétition. Les autorités locales attendent que les services techniques terminent leur travail entamé, depuis vendredi dernier, pour mettre en œuvre une feuille de route pratique en direction des habitants touchés par le séisme. Par ailleurs, le premier responsable du centre de contrôle technique de la construction (CTC) a fait savoir que ses services ont «procédé à pas moins de 1000 inspections d’habitations après le séisme de jeudi dernier », dont plusieurs habitations sont «fissurées nécessitant les travaux de maçonnerie», ajoute-il, en tenant à préciser que les structures et les bâtisses inspectées ne présentent aucun dégât majeur».
