Le coup d’Etat qui aurait été perpétré lundi en Birmanie par l’armée, qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants, a entraîné une pluie de condamnations à travers le monde, Etats-Unis en tête. Des Etats-Unis à Singapour, en passant par les Nations unies. Le coup d’Etat qui aurait été perpétré lundi 1er février en Birmanie, avec l’arrestation par l’armée de cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants, a entraîné de nombreuses condamnations de la part de pays et organes internationaux. « Les Etats-Unis s’opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d’entrave à une transition démocratique en Birmanie et vont agir contre les responsables si ces mesures [les arrestations] ne sont pas abandonnées », a déclaré dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a appelé de son côté l’armée birmane « à libérer tous les responsables du gouvernement, ainsi que les dirigeants de la société civile et à respecter la volonté du peuple de Birmanie, tel qu’exprimé lors des élections démocratiques du 8 novembre ». Washington, comme d’autres pays occidentaux, avait exhorté l’armée, le 29 janvier, à « adhérer aux normes démocratiques », alors que le chef de l’armée, le général Min Aung Hlaing avait déclaré que la constitution du pays pouvait être « révoquée » dans certaines circonstances. Du côté de l’ancien empire colonial britannique, le Premier ministre, Boris Johnson, a condamné dans un tweet le coup d’Etat perpétré lundi en Birmanie par l’armée et a réclamé la libération des « dirigeants civils arrêtés ». « Je condamne le coup d’Etat en Birmanie et l’emprisonnement illégal de civils, dont Aung San Suu Kyi », a écrit le dirigeant britannique. « Le vote de la population doit être respecté et les dirigeants civils doivent être libérés ».
