Après le début de l’opération d’assainissement du fichier des démunis sans revenu ou à rentrée inférieure ou égale au seuil de 9.000 DA au niveau de la commune d’Oran, plusieurs personnes ont été écartées parce que leur autres revenus dépassent le seuil. Parmi ces derniers, figurent ceux qui perçoivent un revenu ou une retraite au-dessus de 10.000 DA, ce qui paraît anormal car même avec ces deux revenus auxquels s’ajoute la pension de 2.000 DA allouée par le BAS, il n’est pas toujours permis de faire face au pouvoir d’achat actuel. Questionné, un responsable du BAS a récemment souligné qu’une « délibération va être soumise à la prochaine assemblée communale pour élever le seuil des 9.000 DA, pour permettre aux personnes écartées du fichier de bénéficier de la pension ». Si cette augmentation du seuil venait à voir effectivement le jour, cela constituerait une véritable bouffée d’oxygène aux concernés, étant donné que même avec une rentrée cumulée, n’excédant pas les 15.000 DA par mois, il est loin de répondre aux besoins des catégories sociales au faible rentrée. Cette couche continue de subir les affres des flambées récurrentes qui émaillent le porte-monnaie des pauvres. Ceci dit, au moment où le montant du Smig est de 18.000 à 20.000 DA, la commune continue de fixer un seuil du revenu mensuel ne dépassant pas les 9.000 DA comme limite au dessus de laquelle elle n’est pas en mesure d’accorder une pension aux démunis. Ce qui en définitive est en train de représenter une épine sous les pieds de plusieurs foyers dont les sans emploi, les femmes célibataires sans travail et les femmes âgées.
