Après l’annonce de la dissolution de l’APN. Des associations cuisent dans leurs propre bouillon électoral

Juste après l’annonce de la dissolution de l’APN, à Mostaganem, le bouillonnement électoral s’est installé. On observe beaucoup d’agitations dans l’air en préparation des prochaines élections. Beaucoup de têtes sont sorties à la surface pour se positionner sur les prochaines listes. Beaucoup d’autres anciennes têtes espèrent revenir par d’autres voies. Beaucoup de vitrines électorales s’exposent copieusement, avec des reportages vidéo et photos, sur les réseaux sociaux. En revanche les partis politiques, les vieilles formations et les autres qui hibernent, ne se sont pas encore réveillés. Ce sommeil a été profond et il faut de la réadaptation à la pratique politique. Mais, le mouton de Panurge, c’est-à-dire les associations qui sont des instruments qui vont donner du volume aux listes proposées pour le prochain rendez-vous électoral. De toutes les manières, ces Associations qui conviées à des rencontres de préparation, viennent gonfler l’assistance et prendre des photos pour les poster sur face book. Des Associations qui cuisent dans leur propre bouillon. Dans ce contexte, ce sont les présidentes d’Associations qui sont convoitées pour de telles missions. Le comble, c’est que ces Associations, les habituées surtout, se retrouvent dans plusieurs camps et attendent les consignes. Mais ces Associations, elles aussi, sont loin d’être désintéressées. Chacune d’elles, surtout les présidents, vont aussi vouloir aller occuper un poste d’élu. Ces postes d’élus sont surtout dans les assemblées locales. Beaucoup ont compris qu’il faut être à l’intérieur du cercle pour être mieux servi. Et dans les assemblées communales et de wilaya, il y a pas mal de présidents d’Associations en majorité du genre. Les groupes des réseaux sociaux auront également à vendre l’image de potentiels candidats. Aujourd’hui, les comptes face book se multiplient pour la cause et s’instrumentalisent à leur tour. Les alliances quelquefois inhabituelles, les revirements, les changements de cap sont, pour beaucoup d’ambitieux, un moyen pour se placer dans la locomotive vers un siège dans l’échiquier électoral. Pour Mostaganem, c’est bien dans ce sens que l’on va assister à des scénarios nouveaux. En 2017, les citoyens de Mostaganem ont été bernés par des candidats à la députation, issus de formations politiques. Bernés, trompés, abusés même par des élus lesquels après avoir été plébiscités, ont tourné le dos à Mostaganem. Il y a ceux qui ont changé de nom et de wilaya et d’autres qui n’ont jamais remis les pieds dans la wilaya qui les ont propulsés à l’hémicycle national.