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APN. Dernière ligne droite en attendant sa dissolution

La dissolution de la Chambre basse a été tranchée par le président Tebboune qui a mis un bémol aux supputations. Il préfère, par contre, la garder en veille pour les besoins de la future dissolution dont le Référendum est prévu pour le 1er Novembre prochain. En attendant cette date relativement butoir et telle qu’annoncée par le président de la République, les futures élections législatives et communales seront prévues pour fin décembre 2020. L’Assemblée populaire nationale est devenue, le ventre mou des guerres de tranchées entre ses membres d’où la dislocation ambiante de ses structures, la démission de certains, le retrait d’immunité parlementaire pour d’autres, la prison pour certains et la maladie du Covid-19 pour ses employés. Après le scandale l’ayant éclaboussée sur l’évaporation des 300 milliards pour l’achat des sièges de députés sous le règne de l’ex-patron du plus vieux parti le FLN, Ould Abbès, actuellement en prison, les choses évoluent dans l’opacité totale. La Chambre basse et en attendant de trancher sur le cas du président du parti RCD qui a refusé de se présenter devant la commission des affaires juridiques de l’Assemblée, rappelant que le bureau de la Chambre basse s’est réuni, le 24 septembre dernier, sous la présidence de son premier responsable, pour débattre de la correspondance du Garde de sceaux concernant la reprise des levées d’impunité des membres de l’APN, dans le cadre des enquêtes diligentées dans la poursuite de la lutte anticorruption. Une demande de la levée de l’immunité parlementaire du député et président du RCD à la fois, Mohcine Belabbas, a été examinée, en attendant la suite à donner à cette affaire, après le refus de Belabbas d’obtempérer. Ceci, en sus d’une à deux séances plénières consacrées à des questions orales de députés à l’endroit de certains ministres ou membres du gouvernement. L’APN aura un moment de répit avant sa dissolution en ce mois d’octobre, ceux de novembre et de décembre s’annoncent assez chargés avec nombre de projets de loi d’extrême importance pour le pays et pour les Algériens qui ont vécu une terrible épreuve née des retombées néfastes de la crise sanitaire du Covid-19. A cet effet, le projet de loi portant révision de la loi électorale pour les besoins duquel le chef de l’État avait installé récemment un comité d’experts, présidé par le Dr Ahmed Laraba, sera au centre des débats. Certains avancent notamment l’examen de la loi régissant les partis politiques qui, faut le signaler, est plus que nécessaire dans cette conjoncture post-élection présidentielle et dont plusieurs chefs des états-majors croupissent actuellement en prison. Il s’agira, certainement, d’une reconfiguration de l’échiquier politique en prévision des futures élections législatives et locales anticipées. Pour ce qui est du rôle du Parlement dans la future Constitution soumise à Référendum pour le 1er Novembre prochain, le projet de révision de la Constitution a réduit les prérogatives du pouvoir exécutif et conforté, en contrepartie, les missions du pouvoir législatif afin d’activer le rôle du Parlement dans le processus politique. Le document de révision garantit aux parlementaires toutes les prérogatives avec activation des mécanismes de contrôle et de législation, notamment pour ce qui est du contrôle de l’action du gouvernement, de la possible désignation d’un chef du gouvernement de la majorité parlementaire et de la limitation des prérogatives du Président en matière de législation.

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