APC de Saïda. Qui est derrière le pourrissement?

Ce qui arrive aujourd’hui à Saida, est renversant. Ceux qui ont applaudi, soutenu et apprécié l’Assemblée communale, issue du scrutin du 27 novembre 2021, commencent à prendre un autre virage. Les manoeuvres de coulisses pour « désigner » un autre maire se poursuivent ces derniers jours par la formation d’une Alliance, appelée pompeusement Groupe des 21 membres sur les 33 que compte l’Assemblée communale. L’ambiance au sein de cette Assemblée communale est délétère. Des vidéos parues sur les réseaux sociaux en sont la preuve. La population de Saida souhaite que le wali intervienne le plus rapidement possible pour « libérer » la population et rattraper le retard dans la gestion d’une ville qui atteint presque les 300.000 habitants. La ville est prise en « otage » par esprit égocentrique et pour des calculs politiciens, sinon comment expliquer le silence observé des autorités locales? ». Les autorités locales doivent savoir que c’est dans les périodes chaudes que la personnalité du responsable doit se forger, dira un ancien wali, actuellement en retraite. Enfin, le peu qui reste, ne demande qu’une seule chose que « l’Administration de wilaya prenne une décision courageuse dans le sens qu »elle considère juste et libre cette ville « enchaînée » en raison de l’entêtement des uns et l’indifférence des autres », dira un groupe de citoyens dont la colère est indicible. En attendant, l’APC de Saida se gratte le dos et où chaque partie campe sur sa position. Ceux qui croient que la fonction de maire par les temps qui courent, est une sinécure, se trompent lourdement ; faites une virée du côté de La nouvelle mairie pour s’en convaincre. Depuis le 27 novembre 2021, soit plus de 09 mois, l’actuel magistrat de la ville de Saida n’a eu de cesse de compter les coups qui lui sont régulièrement assénés, mécontents de la manière avec laquelle il gère les affaires publiques. Depuis la suspension du chef de daïra pour des raisons inavouées et inavouables, une opération de « torpillage » par Les 21 membres élus, sous le regard hagard et indifférent des députés et sénateurs, occupés à gérer leurs propres affaires. Alors l’intérêt commun passera-t-il un jour avant les intérêts personnels et autres profits? Pour cela, il faut que les zones d’ombre soient mises sous les feux de la rampe et que les « tireurs de ficelle », tapis dans l’ombre, soient connus pour le salut public et par oeuvre de salubrité. Au final, disons que c’est un spectacle à répétition!