Bien que les services de sécurité aient réussi il y a quelques mois à éradiquer les marchés informels à travers l’ensemble des daïras de la wilaya, celui-ci revient en force dans de nombreux quartiers des agglomérations. Ainsi donc, des commerçants qui paient leurs impôts dénoncent la présence depuis quelques jours de charrettes devant leurs locaux commerciaux. Il en est le cas de la rue Larbi Tebessi en plein centre de la ville de l’Acier Annaba. La rue abonde de revendeurs informels de produits alimentaires, de vêtements, de fruits et légumes. Ces derniers n’hésitent pas à importuner les commerçants installés conformément à la loi sur cette rue et plusieurs autres de la ville. Le phénomène du marché informel s’est multiplié depuis les augmentations des prix sur les produits de large consommation notamment l’huile et la semoule, introuvables ces derniers jours. Ces prix se vendent sous les manteaux chez les commerçants et à des prix qui frisent l’imagination des augmentations qui font tourner le tournis. Le phénomène n’est guère spécifique à la wilaya d’Annaba, il en est de même pour les wilayas limitrophes telles que Guelma, Souk Ahras et El Tarf. Les vendeurs à la sauvette occupent les rues populeuses de ces agglomérations. Ils proposent leurs marchandises moins chères que les commerçants du coin. Certains de ces produits, selon les clients, sont impropres à la consommation du fait que les dates de péremption sont périmées. Ces revendeurs ne reculent devant rien bien que les services de sécurité aient pris à leur encontre des mesures pourtant très sévères dans le souci d’éradiquer le phénomène du marché informel. Certains de ces revendeurs n’hésitent pas à bloquer les devantures des commerçants à s’installer sur le trottoir, obligeant les piétons à se rabattre sur les trottoirs. Une situation qui est à l’origine de plusieurs accidents de la circulation. En tout état de cause, ces revendeurs proposent la pomme de terre entre 70 et 85 dinars, la tomate entre 170 et 180 dinars, carotte à 120 dinars, salade à 110 dinars au lieu de 120 dinars, 200 dinars, 150 dinars et 150 dinars. Si le phénomène dans certaines mesures arrange les consommateurs, il n’en demeure pas moins qu’il agace les commerçants ayant leur registre et qui paient leurs impôts. Les services de sécurité vont certainement réagir pour mettre un terme à cet état de situation qui provoque l’anarchie dans le secteur commercial. A vrai dire, le premier ministre a indiqué avoir maintenu les subventions et aucune augmentation n’a été décidée. Cependant sur le terrain, plusieurs produits ont connu une augmentation ce qui fait que le pouvoir d’achat du consommateur s’est précipitamment érodé par l’inflation enregistrée en une année. Le commun des mortels se demande qui est à l’origine de cette flambée ? Certains produits ont connu une augmentation entre 50 et 100 telle que la pomme de terre, la tomate, la carotte, les courgettes etc.. Les consommateurs disent que si la déclaration du premier ministre est vraie qu’attendent les services de contrôle pour sévir contre les spéculateurs notamment des détaillants, grossistes, crémiers, et des marchés de gros. Le lait se vend à 30 dinars. Les pénuries de l’huile de table, du lait et de la semoule continuent. Les consommateurs ne trouvent pas sur le marché » Candia etc..
