Alors qu’ils avaient reçu une garantie de salaire de 12 mois. Les titulaires commencent à redouter un retard durant ce janvier 2022

Cherté de la vie en janvier 2022, comment ce fléau majeur risque-t-il de plonger les communaux dans le chaos et plomber toute perspective de relance du développement malgré toutes les assurances des responsables? Après le calvaire vécu par le service public de collecte des déchets ménagers depuis décembre 2021, voilà qu’un problème risque de faire tache d’huile, celui des salaires. Des travailleurs titulaires du corps communal ont eu, jeudi 6 janvier, la désagréable surprise de constater que leurs salaires n’étaient pas versés dans leurs comptes CCP, a-t-on appris de sources concordantes. On leur avait alors assuré qu’ils pourraient être rémunérés à partir de samedi 8 janvier et qu’ils n’auront de ce fait rien à craindre pour leurs pécules mensuels. Ce janvier 2022 ne s’annonce pas de tout repos pour les catégories des travailleurs de bas salaires de la commune d’Oran. Flambée vertigineuse et très inquiétante des prix des produits de consommation stratégiques, Covid, arriérés de saisonniers impayés depuis juin 2019, primes de Covid inexistantes, lait et habillement insuffisants pour le personnel des éboueurs, Ramadhan… autant de contraintes auxquelles les travailleurs communaux disent être confrontés en ce début de l’année 2022. C’est surtout la cherté de la vie à laquelle pourrait se conjuguer le spectre de retard de versement des salaires qui risque de ressurgir à partir de ce janvier après les déboires que ces derniers eurent à vivre durant les premiers mois de l’année dernière. A entendre par les propos pessimistes tenus depuis jeudi par certains communaux qui n’en écartent pas moins la possibilité d’envisager de recourir au syndicat ou à la protestation, en cas de retard de salaires, qu’il ne s’agit-là que du personnel titulaire, ceci sans parler des saisonniers et des vacataires. Lors d’une dernière assemblée communale où fut approuvé le budget primitif 2022, l’ex-maire Boukhatem avait publiquement tranquillisé le front social et les travailleurs en particulier, leur annonçant que le BP comprenait une garantie de salaires des communaux de 12 mois. «Les salaires sont une ligne rouge», lui enchaînait, au cours de cette réunion, une vice-présidente. L’actuel exécutif a entamé son mandat avec des nouveaux défis et un riche programme à la mesure des attentes des citoyens. Aura-t-il cependant la tâche facile?