Pour la énième fois, les travailleurs du cimetière de Ain El Beida sont sans salaire depuis 02 mois. Une situation qui inquiète ces employés, de peur de voir leurs salaires ne pas arriver dans leur compte postal sur une longue durée. Cette situation que vit ces travailleurs, tombe à pic, au moment où la gestion des cimetières, relevant de la commune d’Oran, ne fonctionne que par des actions de bienfaiteurs. Sur les lieux, on apprend que les dalles pour fermer les tombes, sont vendues par des privés à des prix qui avoisinent les 2.500 DA et plus. C’est une première depuis l’ouverture de ce cimetière. Nos sources rapportent que la Direction communale des pompes funèbres de la commune d’Oran ne reçoit que 500 millions de centimes de son budget de fonctionnement, qui tourne autour de 06 milliards de centimes. Les travailleurs qui activent à l’intérieur du cimetière, se contentent des aides remis par certains membres des familles des défunts. « Nous en avons marre de vivre de la charité des familles endeuillées », lance un travailleur à son ami. Toujours selon les mêmes sources, la crainte des travailleurs en question monte d’un cran, avec la croissance des enterrements qui sont passés de la moyenne annuelle de 15 à 20 quotidiennement à plus d’une trentaine par jour.