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Alors que la vente des produits pyrotechniques a été interdite. Batailles dans les quartiers à coup de pétards

A l’image des années précédentes, la fête du Mawlid du prophète Mohamed ne manque pas d’engouement et d’ambiance de festivité chez la population oranaise, mais toujours avec un excès d’euphorie qui dépasse la sagesse, engendrant malheureusement des séquelles visibles sur le corps des personnes n’ayant pas écouté la voie de la raison. En effet, en dépit des campagnes de sensibilisation des autorités, ces célébrations continuent de gâcher la fête des uns et des autres, occasionnant chaque année des centaines de blessés, comme en témoignent les interventions de la Protection Civile et les cas enregistrés dans les hôpitaux. Pour certains sages, il s’agit comme chaque année, d’une occasion pour célébrer une fête tant attendue et surtout qui coïncide cette année avec l’acharnement de certains pays à dénigrer l’image du prophète, gratuitement et sans raison valable. Dressés d’habits traditionnels, les petits comme les adultes font le défilé dans les rues des quartiers où ils habitent, suscitant l’admiration et le respect. La prière faite à la maison a été exceptionnellement, cette année, et ce, en raison de la situation sanitaire, Covid 19 oblige la distanciation. Toutefois, la récitation de chants spirituels, célébrant la naissance du prophète Mahomed et la prière font que la fête garde toujours de sa prestance. Ceci dit, pour d’autre, il s’agit de célébrer la fête du Mawlid d’une façon un peu plus différente; tenue décontractée, bonnet noir, paire de baskets et un gilet dont les poches sont bourrées de pétards et fumigènes. Dans tous les quartiers d’Oran, ils sont plusieurs centaines de jeunes gens à s’engager, chaque année, dans des «batailles de quartiers» à coups de pétards. « Chacun à sa manière!», indique un jeune qui se livrait à une bataille entre voisin à coup de pétards. Et pourtant, les services de la police et la gendarmerie ont vraiment veillé au grain cette année, en traquant tous les vendeurs de produits pyrotechniques qui prenaient de chaque coin un lieu de vente. A Maraval comme à El Hamri et Medioni et d’autres quartiers de la ville, les jeunes inconscients et insoucieux se sont donné à des batailles à l’aide de pétards, se mettant en danger et par là même occasionnant des réactions nerveuses chez les riverains et les voisins. Enfin, les efforts consentis par les services de l’ordre ont diminué un tant soit peu les risques de blessures mais il n’en demeure pas moins que la responsabilité est à la charge des parents qui eux même se sont mis de la partie.

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