Alors que des locaux commerciaux demeurent fermés. L’informel se renforce et prend de l’ampleur

En dépit de leur achèvement depuis plusieurs années, de nombreux locaux à usage commercial que ce soit dans les communes ou au chef-lieu de wilaya demeurent à ce jour fermés pour des raisons que l’on ignore. Un état de fait qui a abouti au fil du temps à la dégradation de ces structures quand elles ne servent pas de repaires à tous les vices. Ce constat s’applique notamment aux locaux commerciaux de la cité Aadl qui jusqu’à l’heure actuelle, restent inexploités alors que le commerce prend de l’ampleur. En dépit de son incidence sur l’économie nationale mais aussi sur la sécurité et la santé publique, l’informel s’impose de plus en plus dans l’espace public. Mettre en place une nouvelle politique pour l’endiguer, devient une urgence. Le commerce non déclaré ne cesse de s’étendre à Saida, surtout en ce mois de Ramadhan où il se manifeste partout à travers les ruelles des quartiers de la ville. La rue Benaicha en est un exemple édifiant. Cet endroit est fréquenté quotidiennement par une foule bigarrée. Des campagnes de sensibilisation ont été engagées mais sont restées conjoncturelles alors que les responsables concernés savent que le commerce informel génère l’anarchie. Mais il est dit que pour ces mêmes responsables, le commerce informel signifie une création d’emplois qui sont comptabilisés dans leur « bilan satisfaisant de baisse du chômage »… Allez circulez, y’a rien à voir …